102 000 quintaux de dattes sont attendus au cours de l'actuelle saison agricole, soit une hausse de 20 000 quintaux par rapport à la saison précédente.Les services de la Direction locale des services agricoles (DSA) prévoient aussi durant la campagne de récolte prévue début octobre prochain, une augmentation de rendement de la production de dattes, à travers les régions phoenicicoles situées au sud de la wilaya de Naâma, dont Tiout, Moghrar, Asla, Djeniène Bourezgue et dans les nouvelles palmeraies de Hadj Mimoun, El-Aâch, N'tila et Sidi Brahim, a indiqué le service de production et de soutien technique à la DSA. Cette amélioration, aux plans qualitatif et quantitatif, de la production est due essentiellement aux conditions naturelles favorables, ainsi qu'aux contrats de performance ayant permis le soutien de l'arboriculture fruitière, l'extension des palmeraies ainsi que du développement de l'irrigation agricole par la réalisation de forages et la réhabilitation des foggaras, système d'irrigation traditionnel. Selon les mêmes services, la hausse de la production de dattes dans la wilaya de Naâma est aussi le résultat des efforts déployés en matière de rajeunissement et d'extension des palmeraies, notamment dans la région de Moghrar qui a bénéficié, ces deux dernières années, de projets de réhabilitation de ses palmeraies, avec le concours du Commissariat au développement de l'agriculture dans les régions sahariennes (Cdars). En dépit de ce programme qui a touché aussi l'accroissement des capacités de mobilisation de la ressource hydrique destinées à l'irrigation des vieilles palmeraies, ces régions, renfermant plus de 300 000 palmiers, souffrent encore d'un déficit en eau d'irrigation, notamment les palmeraies situées dans la commune de Djeniène Bourezgue, au sud de Naâma, a relevé la DSA qui rappelle les doléances maintes fois exprimées par les fellahs à ce sujet. Les prix des dattes connaissent actuellement une flambée sur le marché local où ils avoisinent les 250 DA/kg pour les variétés locales connues sous les noms de «khelt» et «tikerbichen», alors que les autres variétés, de moindre qualité, sont cédées à des prix oscillant entre 130 et 180 DA/kg. R. L. / APS