Dispositions n Ceux qui désirent se rendre aux jeux Olympiques de Londres peuvent demander le visa via internet. Cette annonce a été faite, hier, par l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Martyn Roper, lors d'une conférence de presse organisée conjointement avec l'Anej à la veille de la clôture des portes ouvertes sur la création des microentreprises au Centre culturel d'Alger. En matière de délivrance des visas, M. Roper, a toutefois été ferme en déclarant : «De nos jours, nous avons un système très efficace pour la délivrance de visas qui dure en général moins de 15 jours. Nous avons mis en place un site web pour faciliter l'octroi des visas, et ce, pour éviter éventuellement un flux de demandeurs auprès des bureaux de l'ambassadeur et toute perte de temps inutile.» Sur la question de savoir s'il y a augmentation de l'octroi de visas, le conférencier s'est contenté de dire qu'en prévision des jeux Olympiques de 2012 à Londres, la Grande-Bretagne a prévu un système spécial, «différent et encore plus efficace, et ce, pour répondre facilement à la demande de visas des athlètes. Pour ce qui est des touristes, il serait préférable pour eux, de faire leur demande le plus tôt possible pour ne pas rater cet événement», a-t-il ajouté. Actuellement, la Grande-Bretagne accorde 15 000 visas touristiques aux Algériens. Evoquant les relations bilatérales entre les deux pays, M. Roper a souligné que les deux gouvernements ont des liens étroits dans la lutte contre le terrorisme, la défense, l'énergie et ont décidé de renforcer leur coopération dans le domaine du commerce. En ce sens, M. Roper a parlé de plusieurs visites programmées prochainement par des officiels britanniques en Algérie. Dans le domaine énergétique, un groupe d'hommes d'affaires écossais, visitera la semaine prochaine Alger et Hassi Messaoud. Outre le domaine énergétique, les deux pays vont impulser leur partenariat dans le domaine du commerce. Le ministre britannique du Commerce sera d'ailleurs en visite à Alger au mois de novembre prochain pour entamer des discussions avec le gouvernement algérien dans cette perspective, a fait savoir M. Roper. Plusieurs visites auront lieu dans les mois qui viennent et dans notamment plusieurs villes du pays, à savoir Oran, Constantine, Hassi Messaoud, a-t-il ajouté. Au sujet de l'Association nationale des échanges entre jeunes (Anej), M. Roper s'est félicité de son engagement pour le soutien en matière d'expertise, de communication, de formation et de gestion à cette association, en partenariat avec le programme du fonds arabe, et ce, pour faciliter aux jeunes Algériens la création de leurs propres microentreprises. «C'est un partenariat durable, nous avons commencé la coopération avec l'Anej, on va évaluer les résultats du projet pour faciliter l'accès à la création des microcrédits. Mais nous sommes ouverts à tout autre partenariat avec d'autres associations qui veulent travailler avec nous.» Grâce à la précieuse contribution de l'Angem, des banques, l'Anej se propose d'aider les jeunes chômeurs à concevoir et à réaliser de nouvelles et effectives entreprises. Samia Lounes