Un vibrant hommage a été rendu à la ville de l'art et des artistes, Azeffoun, en clôture jeudi soir au Centre culturel algérien à Paris du 2e Festival international des arts et de la poésie dont le premier acte a eu lieu du 14 au 17 septembre dans la ville côtière algérienne. Poètes, comédiens et hommes de culture se sont relayés sur la scène pour dire leur «amour» d'Azeffoun, à ses artistes et à sa culture ancestrale. Autour de Saïd Hilmi, venu spécialement à Paris pour déclamer des extraits de poèmes kabyles, ces artistes de différentes nationalités ont lu des extraits d'auteurs, à l'instar de ceux de Si Mohand U M'hand, Mohia et de Tahar Djaout. Pour l'organisateur du Festival, la richesse d'Azeffoun en matière artistique est «à même de faire de l'Algérie le centre rayonnant de la poésie et de l'oralité. La volonté pour y parvenir y est, il suffit de creuser davantage». Yvan Tetelbom compte parmi les sept autres artistes étrangers qui avaient pris part au deuxième Festival des poètes kabyles, organisé du 14 au 17 septembre à Azeffoun, aux côtés d'une cinquantaine d'artistes algériens. «Contrairement aux clichés colportés sur l'Algérie, nous avons (re) découvert un pays qui vit, qui s'exprime. Nous avons pu animer des spectacles de rue, nous nous sommes rendus dans les cafés, nous avons recueilli des avis d'anciens diseurs de verbes», s'est-il réjoui. Même état d'esprit chez le comédien Saïd Hilmi pour qui «une des denrées rares dans notre pays, c'est le rire, et quand vous arrivez à arracher un sourire aux jeunes, aux gens, c'est une mission difficile à accomplir».