Partenariat n Le British Council, en collaboration avec les Scouts musulmans algériens et le réseau associatif Nada, a lancé une nouvelle série de formations en «citoyenneté active» à travers le territoire national. «Nous voulons mettre notre expérience dans ce domaine en faveur des jeunes Algériens afin qu'ils puissent développer leurs capacités en vue de devenir des citoyens plus actifs et créer, ainsi, une société plus pacifique et plus prospère», a déclaré, hier, Martyn Roper, ambassadeur du Royaume-Uni à Alger lors d'une conférence de presse à cette occasion. Selon M. Roper, ce projet, en étant «un élément clé dans la coopération bilatérale», va ouvrir les portes à d'autres domaines de coopération algéro-britannique. S'agissant de cette opération, elle entre, rappelle-t-il, dans le cadre du fonds de partenariat arabe visant à soutenir la réforme économique et politique dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA). Du fait, «le partenariat arabe permettra au Royaume-Uni de travailler en partenariat avec les pays de la région pour qu'ils puissent répondre aux aspirations légitimes de leur peuple», lit-on dans le communiqué de presse du British Council. Pour leur part, les représentants du réseau Nada et les Scouts musulmans algériens (SMA), partenaires du British Council dans cet ambitieux projet, ont rappelé que pas moins de 150 jeunes, qui sont des scouts et des membres de trente-cinq associations, ont bénéficié de ces formations entre décembre 2010 et février 2011 à Alger, Tipaza, Guelma, Mostaganem et Ouargla. D'ailleurs, le grand succès qu'a connu ce programme les a motivés, affirment-ils, à renouveler cette opération. «Nous avons signé un deuxième protocole d'entente pour lancer une nouvelle série de formations en citoyenneté active à travers le territoire national», ont rappelé les conférenciers. A l'issue de cette formation, les participants «auront apporté une contribution significative à un changement social dans leur collectivité (…) et auront également établi de nouvelles relations professionnelles et personnelles avec des gens au sein de leur collectivité et travers le monde», ont-t-ils ajouté. Par ailleurs, le réseau Nada compte impliquer un plus grand nombre de jeunes en démultipliant cette formation en faveur d'autres associations désirant bénéficier de l'expérience d'autres pays, connus par leur «citoyenneté active», à l'instar du la Grande-Bretagne et de l'Irlande du Nord. Pour rappel, un groupe des citoyens actifs algériens s'est rendu récemment dans ces pays pour se former en prévision de l'application de ce programme. «Nous envisageons d'assurer le transfert du savoir acquis pour nos jeunes aux différentes associations implantées aux quatre coins du pays, en mobilisant ceux qui ont bénéficié de cette formation à le faire», dira Abderrahmane Arar, président du réseau Nada. Cette vision est partagée également par M. Benbraham, le président du SMA qui souhaite qu'on inculque à nos jeunes les nouveaux concepts de la citoyenneté à travers des formations continues dans la citoyenneté active.