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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (164e partie)
Publié dans Info Soir le 06 - 10 - 2011

Résumé de 163e partie n Alors qu'elle rêve de retourner au Sahara, une comtesse charge Isabelle Eberhardt de retrouver les meurtriers de son époux, assassiné dans le désert libyen.
Elle arrive à Alger quelques jours plus tard. Elle est émue de retrouver la ville blanche, mais elle ne s'y attarde pas. Elle prend tout de suite la route du sud et se retrouve à El-Oued..
El-Oued, la ville aux mille coupoles ! Ici, les couleurs sont encore plus vives et plus lumineuses. Le ciel est d'un bleu pur, le sable, partout présent, donne au paysage une couleur fauve, les murs des maisons, peints en blanc, se détachent, avec parfois des ouvertures cernées de bleu… Tout autour de la ville, domine le vert sombre des palmiers, plantés dans des cuvettes…
Ici, le sable est partout : le désert est à l'image d'une mer figée, les dunes représentant des vagues, s'élevant l'une derrière l'autre. Au fur et à mesure que le regard s'éloigne, elles donnent l'impression de mincir… Les couleurs varient au cours de la journée, en fonction des moments et surtout du soleil : dorées ou blanches, blondes ou d'ambre…
Dans le livre qu'elle devait écrire quelques années après, Isabelle évoquera en termes poétiques sa rencontre avec le Souf :
«Ma première vision d'el-Oued me fut une révélation complète, définitive de ce pays âpre et splendide qu'est le Souf, de sa beauté étrange et de son immense tristesse aussi.» (extrait de Dans l'ombre chaude de l'Islam).
Elle est tout de suite conquise par les lieux, par la population très hospitalière…
Isabelle, qui n'oublie pas la mission dont elle a été chargée par la comtesse de Mores, à Paris, commence déjà à prendre des contacts. Elle s'habille en homme et se fait même passer pour un homme, venu du nord, un certain Mahmoud Essadi. Comme elle parle bien l'arabe, elle n'a pas de peine à se faire comprendre… Mais elle va vite oublier ses fonctions de détective et se laisser aller à l'envoûtement du désert.
La marquise, apprenant qu'elle ne mène pas l'enquête dont elle l'a chargée lui coupe les subsides. Mais qu'importe : dans le désert, Isabelle n'a pas besoin de beaucoup d'argent : il lui suffit de partager la ration des soufis, de la galette, une poignée de dattes, du lait, et elle est rassasiée. En revanche, elle ne se rassasie pas de chevauchées et de promenades interminables dans le désert…
Elle aime se rendre dans les «entonnoirs», les jardins du Souf qui s'échelonnent le long d'une dépression ressemblant à la vallée d'un fleuve desséché où sont creusés des trous au fond desquels sont plantés des palmiers.
Les racines des arbres puisent l'humidité qu'il leur faut de la nappe d'eau, située à moins d'un mètre des racines de sorte qu'ils n'ont pas besoin d'être irrigués. Mais il faut tout le temps enlever le sable qui s'engouffre dans les trous au point de combler les entonnoirs…
Isabelle est impressionnée par le travail fourni par l'homme pour préserver ses cultures, elle est émue par cette lutte constante entre la nature et l'homme et elle veut y participer…
Mais voilà qu'elle rencontre l'amour : il s'appelle slimane Ehni et il est sous-officier des spahis… Elle va désormais mener une vie double : celle d'une femme habillée en homme, le jour, déambulant dans la ville ou chevauchant dans le désert, et celle d'une femme, la nuit, heureuse avec l'homme qu'elle aime…
«je voudrais vivre et mourir ici !» (A suivre...)


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