Le Secrétaire général de l'instance syndicale, hiérarchiquement responsable que nous avons entretenu, déclare que le nœud gordien de ce conflit, c'est l'administration qui refuse le dialogue et fait entrave aux libertés syndicales. «Le comportement de l'administration de l'hôtel qui refuse tout dialogue avec le syndicat élu pourtant démocratiquement et les pressions et harcèlements exercés sur les travailleurs et les syndicalistes allant jusqu'à l'insulte, la section syndicale a organisé une protestation d'une durée de deux heures le lundi 6 septembre écoulé de 8h à 10h. Au moment de la reprise, l'administration a fermé les portes empêchant les travailleurs de rejoindre leur lieu de travail à la suite de quoi, ces derniers ont observé un sit-in devant le portail d'entrée», dit-il. En revanche, le sénateur Mustapha Boudina, en sa qualité d'ancien secrétaire national de l'Ugta, pour dénoncer «l'injustice», adresse un courrier au P-DG. Il relève dans sa lettre, les procédés «arbitraires» dont use la direction de l'hôtel pour licencier des travailleurs, et invite le responsable de cet établissement «à respecter la législation algérienne en reconsidérant les décisions abusives, arbitraires et unilatérales». Pour le secrétaire général du Conseil syndical, Nourredine Akkou, «les travailleurs sont privés de leurs droits fondamentaux. Si les travailleurs sont arrivés à ce stade de la protestation, la faute incombe au P-DG qui est mal conseillé, refuse de se mettre autour d'une table et d'ouvrir un véritable dialogue avec les représentants légitimes des travailleurs. L'inspecteur général du travail, en charge du dossier portant sur le conflit opposant les travailleurs de l'hôtel El-Aurassi à l'administration de l'établissement, refuse d'apporter et de donner la moindre information sur ce dossier, ni même la position de son administration en sa qualité de garante de l'application des lois et règlements. «Je ne parle pas, je ne parle pas, je ne parle pas. Allez voire avec la direction générale. J'ai pensé à un autre sujet avant de vous parler», nous dit-il, trop pressé de raccrocher.