Lien - Des études spécialisées concernant la relation entre la santé animale, l'environnement et le bien-être des personnes seront présentées. Les travaux du premier Congrès méditerranéen sur «la biodiversité animale» et «l'écologie de la santé» ont été ouverts hier après-midi au campus universitaire de Sidi Amar (Annaba), avec la participation de plus de 200 chercheurs, enseignants, professionnels de la santé et de l'environnement, écologistes et urbanistes. Présentée en tant que «forum des sciences et de la recherche en politique de l'environnement», cette rencontre scientifique se propose de débattre de la biodiversité animale, des perturbations environnementales et leurs impacts sur la santé publique et animale, ainsi que sur les écosystèmes, ont indiqué les organisateurs. Des thématiques débattues afin de mettre un lien direct entre la santé animale, l'environnement et le bien-être des habitants dans différentes régions du pays. Elle se veut également «un espace de concertation entre le monde scientifique et les pouvoirs publics» en vue de dégager des stratégies idoines, susceptibles de mieux contribuer à la protection et à la sauvegarde de l'environnement», a-t-on ajouté. Les travaux de ce congrès qui réunit des représentants de 14 pays du Bassin méditerranéen, se déroulent à travers deux ateliers, le premier consacré à «la biodiversité animale» et le second à «l'écologie de la santé» avec plus d'une centaine de communications. D'imminents experts et spécialistes de renommée internationale présentent donc les conclusions des recherches qu'ils ont effectuées à cet effet. Ces communications qui seront suivies de tables rondes avec la participation d'experts et de référents algériens et étrangers, ainsi que des associations activant dans le domaine de la protection et de l'environnement, traitent de divers thèmes liés à la connaissance de l'état des lieux de la biodiversité, le changement climatique, l'urbanisme et le développement durable, a-t-on fait savoir. L'uniformisation des stratégies de la préservation et de la gestion de l'environnement, l'étude des risques de propagation de certaines maladies émergentes et réémergentes seront également au centre des débats dans la perspective d'établir un réseau de biosurveillance et de traiter de l'urbanisation et du développement rural et leurs impacts sur l'environnement. Organisée sous l'égide de deux laboratoires de recherche, EcoSTAq (écologie des systèmes terrestres et aquatiques) et EMMAL (éco-biologie des milieux marins et littoraux) de l'université Badji-Mokhtar de Annaba, cette rencontre scientifique qui sera aussi une opportunité pour des jeunes chercheurs de présenter leurs travaux, donnera lieu, à sa clôture mardi prochain, à des recommandations sur la protection de la biodiversité notamment.