Résumé de la 50e partie - L'oncle Belkacem et sa femme viennent féliciter Kahina qui a décroché son concours de magistère. La jeune fille n'est pas contente. Tandis que Nadia va ouvrir à Slimane, Kahina entre au salon. — Bonjour mon oncle, bonjour ma tante ! L'oncle et sa femme se lèvent et vont vers elle. Ils l'embrassent et la félicitent. — Nous sommes fiers de toi, dit Fatima. — Oui, tu seras la première de la famille à pousser aussi loin les études ! Fatima a raison : tu es pour la famille un objet de fierté ! Belkacem rit : — Toi, tu en feras voir à ton mari. (Et avec une pointe de regret) Toufik, lui, n'a pas voulu étudier... Même pas le bac ! Slimane arrive. — On parle de bac ? dit-il — Parlons plutôt de magistère, dit Slimane. Son frère l'embrasse, puis embrasse sa femme. — Quelle bonne surprise vous nous faites là ! dit Slimane, vous auriez dû venir déjeuner avec nous, surtout que Nadia a fait du couscous ! — Le couscous, le vrai, nous espérons le manger bientôt ! dit Belkacem Il regarde sa femme, en complice, et sourit. — Oui, dit Fatima, le couscous que nous attendons est celui de nos chers enfants ! Kahina se sent mal à l'aise, elle veut se retirer. — Où vas-tu, dit l'oncle, nous avons à te parler — Je me sens mal, dit la jeune fille Sa mère vient à son secours. — Oui, elle a des étourdissements... Le stress de l'attente des résultats ! Elle n'avait pas à passer cet examen, dit Belkacem — Elle l'a bien décroché, dit Fatima — Oui, dit Nadia, elle a beaucoup travaillé... Tout l'été, sans répit ! — Elle aurait dû venir avec nous au complexe, dit Belkacem. Les enfants se sont amusés comme des fous, il ne manquait qu'elle ! — Elle devait réviser, dit Nadia — Moi, j'aurais bien aimé prendre des vacances, dit Slimane, mais cette année, je n'ai pas pu obtenir mon congé en août ! Kahina profite de la conversation enclenchée pour s'éclipser. Ni l'oncle ni son père ne s'en sont rendu compte. Et quand ils remarquent qu'elle n'est plus là, c'est trop tard. — Excusez-là, dit Nadia, elle doit se reposer ! Sa sœur la suit, presque aussitôt. Elle va la rejoindre dans sa chambre où elle s'est réfugiée. — Je ne peux plus les supporter, dit la jeune fille — Ils sont venus te féliciter, dit Nadjiba — Tu crois ? Je pense plutôt qu'ils sont venus pour autre chose ! Mais je ne leur accorderai rien, tu m'entends, rien ! — Tu exagères ! ?(A suivre...)