Résumé de la 22e partie n L'oncle Boualem et sa femme viennent féliciter Kenza qui a décroché son concours de magistère. Tandis que Nadia va ouvrir à Slimane, Kenza entre au salon. — Bonjour mon oncle, bonjour ma tante ! L'oncle et sa femme se lèvent et vont vers elle. Ils l'embrassent et la félicitent. — Nous sommes fiers de toi, dit Fatima. — Oui, tu seras la première de la famille à pousser aussi loin les études ! Boualem rit : — Toi, tu en feras voir à ton mari ! Et avec une pointe de regret : Samir, lui, n'a pas voulu pousser loin... même pas le bac ! Slimane arrive. — On parle de bac ? dit-il. — Parlons plutôt de magistère, dit Slimane. Son frère l'embrasse, puis embrasse sa femme. — Quelle bonne surprise vous nous faites là ! dit Slimane, vous auriez dû venir déjeuner avec nous, surtout que Nadia a fait du couscous ! — Le couscous, le vrai, nous espérons le manger bientôt ! dit Boualem. Il regarde sa femme, en complice, et sourit. — Oui, dit Fatima, le couscous que nous attendons est celui de nos chers enfants ! Kenza se sent mal à l'aise, elle veut se retirer. — Où vas-tu ? dit l'oncle. Nous avons à te parler... — Je me sens mal, dit la jeune fille. Sa mère vient à son secours. — Oui, elle a des étourdissements... Le stress de l'attente des résultats ! — Elle n'avait pas à passer cet examen, dit Boualem. — Elle l'a bien décroché, dit Fatima. — Oui, dit Nadia, elle a beaucoup travaillé... Tout l'été, sans répit ! — Elle aurait dû venir avec nous, au complexe, dit Boualem. Les enfants se sont amusés comme des petits fous, il ne manquait qu'elle ! — Elle devait réviser, dit Nadia. — Moi, j'aurais bien aimé partir en vacances, dit Slimane, mais cette année, je n'ai pas pu prendre mon congé en août ! Kenza profite de la conversation enclenchée pour s'éclipser. Ni l'oncle ni son père ne s'en rendent compte. Et quand ils remarquent qu'elle n'est plus là, c'est trop tard. — Excusez-la, dit Nadia, elle doit se reposer ! Sa sœur la suit presque aussitôt. Elle va la rejoindre dans sa chambre où elle s'est réfugiée. — Je ne peux plus les supporter, dit la jeune fille. — Ils sont venus te féliciter, dit Nadjiba — Tu crois ? Je pense plutôt qu'ils sont venus pour autre chose ! Mais je ne leur accorderai rien, tu m'entends, rien ! (à suivre...)