Résumé de la 3e partie n Au restaurant où il a invité toute la famille, l'oncle Belkacem a un petit accrochage avec Kahina : il ne souhaite pas qu'elle pousse trop loin ses études. Nous sommes rentrés tard et tout le monde s'est empressé d'aller se mettre au lit tant la journée était harassante. Le lendemain, au réveil, on ressent encore la fatigue de la veille, mais on est content, puisque on a passé une bonne soirée. A table, on en parle encore. — Quel repas ! s'exclame Slimane. — On a l'impression d'avoir mangé pour une semaine, dit Nadia. — Moi, j'ai aimé leur glace, dit Nacer. — Et moi leurs frites, dit la petite Nadjiba. Nacer se moque d'elle. — On n'a pas idée de demander des frites dans un grand restaurant ! — Tu m'en as bien piqué quelques-unes ! — C'était pour goûter ! Slimane et Nadia rient. Comme Kahina ne dit rien, on se retourne vers elle. — Tu n'as pas aimé ? — Si, dit-elle en haussant les épaules. — Tu hausses les épaules ! Tu oublies que c'est en ton honneur que l'oncle a organisé la soirée ! — Je sais, dit-elle sèchement. — Ah, dit Nadia, je comprends ta déception, c'est lorsque tu as parlé de continuer tes études... — Belkacem a raison, dit Slimane, il faut savoir arrêter les études un jour ou l'autre, surtout pour une fille ! Kahina le foudroie du regard. — Ce n'est pas ce que tu me dis d'habitude ! — C'est vrai que je t'encourageais à poursuivre tes études, mais maintenant que tu as décroché ton diplôme... — Tu me disais : il faut aller le plus loin possible, le plus loin ! — Oui, c'est vrai ! — Alors, ajoute la jeune fille, dépitée, comment peux-tu changer d'avis d'un coup ? Nadia intervient. — Tu ne dois pas penser aux études seulement ! Kahina a un rictus. — Toi aussi tu penses qu'il est temps que je me marie ? — Oui ! — C'est mon oncle qui vous a influencés ? — Non, bien sûr ! Kahina frappe sur la table. — Eh bien, sachez que si j'aurai le concours de magistère, je vais continuer mes études, et pas question, pour le moment, de me marier ! — Nous allons parler de cela, dit Slimane. — Je n'ai rien à ajouter, dit la jeune fille. Et elle se lève. — Cette fille manque d'éducation, dit Nadia. (A suivre...)