Le bossu antipathique est jaloux de son voisin, qui vient de perdre sa bosse, lui reproche d'être devenu normal et le fâche. L'ancien bossu est consterné : certes, il ne s'attendait pas que son voisin le félicite, mais il ne pensait pas qu'il le jalouse au point de le fâcher. «Et pourtant, je ne lui ai rien fait !» Le lendemain, il va frapper à la porte de son voisin. — voisin, ouvre-moi ! Le bossu, reconnaissant sa voix, lui crie : — va-t-en ! — je veux te parler ! — je n'ai rien à te dire ! — peut-être que je pourrais t'aider… Mais l'autre est toujours plein de rancune : — tu n'es plus un bossu et tu veux te moquer de moi ! — Ecoute au moins ce que j'ai à te dire… — Je refuse ! L'ancien bossu retourne tristement chez lui. Cependant, le bossu finit par sortir. Dehors, on le regarde avec des yeux amusés. — tiens, c'est le bossu ! On fait cette remarque : — c'est le bossu antipathique… Quelqu'un rectifie : — pourquoi dire «bossu antipathique» ? Il n'y a qu'un seul bossu maintenant… — c'est vrai… — oui, il n'y a plus qu'un bossu ! Le bossu est ulcéré. ainsi, il est l'unique bossu du quartier. Sa haine de son voisin s'accroit. Il voudrait lui faire du mal, mais il ne peut pas. Alors, il se met à réfléchir : son voisin lui a proposé de l'aider, mais il a refusé. Peut-être qu'il a eu tort de le rejeter, peut-être qu'il est sincère et qu'il veut réellement l'aider… Alors, il se décide à aller le voir. Le soir, il va frapper à sa porte. — qui est là ? — c'est moi, voisin, ouvre-moi ! L'ancien bossu ouvre. Il est surpris de voir son voisin. — je viens solliciter ton aide ! — entre, entre, cher voisin ! Le bossu ne va pas par quatre chemins. — dis-moi, lui dit-il, comment tu t'es débarrassé de ta bosse ! — c'est facile… Et il lui raconte toute son histoire : — quand le djinn t'apparaître sous la forme d'un éléphant, accueille-le et offre-lui, comme je l'ai fait des friandises ! (A suivre...)