Résumé de la 214e partie - Margaretha Zelle est une jeune fille hollandaise très romantique de la fin du XIXe siècle. Elle vient de répondre à une annonce matrimoniale, parue dans un journal. Quelques jours plus tard, comme elle rentre de courses, sa mère lui tend une enveloppe. — Qui c'est ? demande-t-elle. — Le facteur vient de l'apporter… — Et c'est pour moi ? — Oui, ma chère, c'est pour toi ! Elle la prend, surprise. Elle n'attend aucun courrier. Le nom de l'expéditeur ne lui dit rien : Rudolf Campbell Mac Cloud. Comme elle la tourne et la retourne, sa mère lui dit, avec impatience : — Eh bien, ouvre-la ! Elle l'ouvre, parcourt la lettre couverte d'une fine écriture et s'écrie. — C'est lui ! — Lui ? dit la brave femme, étonnée. — Mais oui, c'est l'homme du journal… Celui qui a passé l'annonce matrimoniale. Le visage de la brave femme s'éclaire d'un large sourire. — Ah, oui ? Et que dit-il ? Margaretha éclate de rire. — Il veut me rencontrer ! — Tu lui plais, alors ! La jeune fille secoue sa lourde chevelure noire. — Je ne puis rien dire, il faut d'abord qu'il me voie ! — Il demande à te voir ? — Oui… L'homme, le capitaine de vaisseau Rudolf Campbell Mac Cloud, se contente, en effet de lui fixer rendez-vous. C'est une chose normale puisqu'il doit d'abord la voir avant de décider s'il doit l'épouser au non. La jeune fille va donc le rencontrer, le jour prévu. En dépit de son âge – il a le double du sien – il lui plaît : certes, il est un peu brusque et autoritaire mais il la subjugue et, elle-même semble le fasciner. Ils déjeunent ensemble, font une promenade au cours de laquelle ils discutent longuement et, au moment de se quitter, le capitaine lui fixe un autre rendez-vous. Quand ils se revoient, il lui fait sa demande. — Avant de me répondre, dit-il, il faut que vous sachiez que je suis appelé à me déplacer, peut-être même à m'expatrier dans les colonies ! — J'aime voyager, répond la jeune femme. — Vous ne regretterez pas votre vie d'ici ? — Non, dit-elle, j'aime tout ce qui est nouveau, exotique ! Il sourit. — Alors je suis l'homme qu'il vous faut, vous êtes la femme qu'il me faut ! Trois mois après, au cours de l'été 1895, ils se marient. Au début, le capitaine est très épris de sa femme et la gâte beaucoup, mais au fur et à mesure que les jours passent, la jeune femme découvre un autre homme : irascible, excessif et surtout jaloux. De plus, il boit et quand il est ivre, il s'emporte facilement… (A suivre...)