Portrait Il a hérité son talent de son père, lui-même musicien, passionné de chanson algéroise. Nasreddine Chaouli ne se voyait guère pratiquer un autre métier que celui qu?il s?est choisi. Né le 1er juillet 1962 à Alger, c?est à l?âge de 6 ans que l?artiste intégra l?association culturelle où il apprit pratiquement toutes les bases de l?andalou et du hawzi, jusqu?en 1981. Nasreddine rejoint l?association Fakhardjia, et grâce à ses capacités plus que prometteuses, l?enfant prodige n?a eu aucun mal à partager la vedette avec les maîtres de la chanson algéroise tels que Mustapha Skandrani, Abderazak Fakhardji et Mahieddine Bachtarzi. Il faut dire que cette formation auprès de ces monuments lui aura été bénéfique puisqu?il a décroché le premier prix lors de sa participation à une émission télévisée avec un titre hawzi intitulé Ya ahl zine el-fassi, alors qu?il n?avait que 22 ans. Mais c?est en 1989 que Nasreddine connaît officiellement la gloire, puisqu?il enregistre son premier album hawzi. Après un succès des plus spectaculaires, il fut sollicité par Ahmed Béjaoui qui a voulu lui faire découvrir la magie de la scène, et ce fut son premier spectacle à l?Institut du Monde arabe, en France. En 1991, il sort son second opus intitulé Ya sidi Attar, qui sera suivi par un CD, trois ans après, Ya belaredj. Des titres qui font de l?artiste une star dans son domaine, un véritable ambassadeur artistique. Sillonnant le monde, il fait étalage de son savoir-faire, que ce soit au festival de Carthage en Tunisie ou à celui de St Lorenzo en Italie ou encore en Syrie et en Egypte et enfin à New York. Bref, aucune barrière ne semble freiner cet artiste complet. Sa carrière compte un seul duo avec la chanteuse Tara Turki avec le titre Zaabli ou t?mili. Après 6 cassettes et 4 CD, Nasreddine Chaouli présente Koumtara en CD, sous le mode hawzi aroubi, qu?il dédie à sa fille Meriem et à son public. A noter que plusieurs galas et rendez-vous sont prévus dans l?actualité du chanteur.