Résumé de la 13e partie - Alors que Mrs Oliver est en communication avec Naomi, elle remarque que Poirot lui fait de grands signes... Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle dans un souffle. — Un boulanger, protesta Poirot avec amertume, moi ! — Il fallait bien que je trouve une excuse rapide. Pourquoi me faisiez-vous des signes ? Vous avez compris ce qu'elle... — Vous me raconterez tout cela. Pour l'instant, je souhaiterais que vous trouviez un prétexte qui me permette de rendre visite aux Restarick... Un de vos vieux amis qui sera prochainement de passage dans la région, peut-être ou... — Laissez-moi faire ! Je trouverai quelque chose. Désirez-vous user d'un nom d'emprunt ? — Certainement pas ! Essayons de rester le plus simple possible. Mrs Oliver hocha la tête et retourna vivement au téléphone. — Naomi ? Je ne me souviens plus de ce dont nous discutions. Pourquoi quelque chose arrive-t-il toujours au moment où l'on commence une bonne petite de conversation ! Je ne me rappelle même plus pourquoi je vous avais appelée... Ah oui, l'adresse de cette enfant, Thora... je veux dire Norma.., et vous me l'avez donnée. Mais il y avait aussi autre chose... Oh ! je me souviens. Un de mes vieux amis, un petit homme des plus fascinants. D'ailleurs, je parlais justement de lui, l'autre jour, à cette soirée. Il s'appelle Hercule Poirot. Le hasard va l'amener non loin de chez les Restarick et il est très désireux de rencontrer le vieux Sir Roderick. Il a beaucoup entendu parler de lui et l'admire profondément à cause de ses découvertes durant la guerre... ou quelque chose comme ça... enfin, bref, il serait très heureux de lui rendre visite et de lui «présenter ses respects» pour reprendre son expression. Pensez-vous que ce soit possible ?... Oui, il arrivera probablement un beau jour, sans crier gare. Priez-les de lui demander de raconter une de ses merveilleuses histoires d'espionnage. Il… quoi ?... Oh ! vos jardiniers ? Oui, bien sûr, vous devez y aller tout de suite. Au revoir. Elle reposa le combiné et se laissa choir dans un fauteuil. — Dieu ! Je suis épuisée ! Ai-je été bien ? — Pas mauvaise. — J'ai pensé que je ferais mieux de tout mettre sur le dos du vieux gentleman. Ainsi, vous pourrez les voir tous, ce que vous désiriez, n'est-ce pas ? Et une femme peut toujours paraître un peu perdue dans ses propos, lorsqu'il est question de sujets scientifiques. Je vous fais confiance pour inventer une histoire plus plausible. A présent, Il faut que je vous raconte ce que Mrs Lorrimers m'a appris. — Au sujet de la santé de Mrs Restarick ? — Tout juste ! Figurez-vous qu'elle a souffert d'une maladie mystérieuse... maladie d'estomac à laquelle les médecins ne comprenaient rien du tout. (A suivre...)