Résumé de la 279e partie - Hans Andersen, l'un des conteurs le plus célèbre du monde, commence sa vie dans la misère… Il est né le 2 avril 1805 à Odense, une petite ville du Danemark, d'une famille très pauvre. Son père, Hans Andersen, est cordonnier et sa mère, Anne-Marie Andersdatter, plus âgée que lui, est une femme médiocre, presque illettrée. Elle a été domestique et fille-mère, au moment des faits que nous rapportions, elle travaille dans l'asile d'aliénés de la ville. Il y a aussi une grand-mère rêveuse qui gâte comme elle peut son petit-fils. Cette grand-mère aussi lui raconte des contes qui nourriront, plus tard, son imagination. La famille vit dans une vieille maison, qui ne possède qu'une pièce qui sert à la fois de cuisine, de salle à manger, de chambre à coucher et d'atelier pour le père. On rapporte que le lit où est né et a grandi le petit Hans est un catafalque qui a porté le cercueil d'un bourgeois et que le père, bricoleur, a aménagé en lit. Les étoffes noires qui l'entourent lui donnent un air lugubre, auquel va se familiariser, durant toute son enfance, Andersen. La vie du futur écrivain est misérable, mais dans son autobiographie, Andersen va idéaliser son enfance. Il aime beaucoup ses parents, notamment son père qui lui raconte, lui aussi, beaucoup d'histoires, notamment des souvenirs de son passé de soldat. Déjà, le jeune garçon a l'imagination fertile. Il va même s'inventer des personnages et, pour compenser le manque d'affection de sa demi-sœur, il invente la jeune fille de la Reine des Neiges, son célèbre conte. C'est un enfant malingre et de petite taille. A l'école, ses camarades se moquent de lui de sorte qu'il n'a aucun ami. — Ton grand-père est fou, lui dit-on. Comme il proteste, on lui dit : — Et toi aussi, tu deviendras fou ! Il rentre en pleurant à la maison. Sa mère lui demande. — Que se passe-t-il, on t'a frappé ? — Non, répond-il. — Alors, pourquoi pleures-tu ? — On m'a dit que mon grand-père est fou. La mère sourit. — ça, on te le dit souvent ! — Mais on m'a dit aussi que je deviendrai fou à mon tour ! La mère s'exclame : — Qui leur a mis ces idées dans la tête ? Le petit garçon répète, en pleurant : — Grand-père est fou ! — Cela ne veut pas dire que tu seras fou aussi ! Elle le prend dans ses bras. — Ton grand-père n'est pas fou, il est juste malade. — Il dit n'importe quoi. — Ce n'est pas ça la folie. Elle le regarde. — Demain, je t'emmènerai voir les vrais fous. (A suivre...)