Résumé de la 278e partie - Un petit garçon, en essayant de défendre son grand-père contre des jeunes enfants qui l'agressent, est blessé au front. Le petit porte la main au front et regarde le sang. — Cela te fait mal ? demande son père. — Non, dit le petit héroïquement. — nous allons rentrer, ta mère te soignera… Le vieillard résiste. — je veux me rendre au bistro… — voyons, père, tu veux encore te faire agresser ? Et puis, que veux-tu faire au bistro ? Tu n'as pas un sou ! — je veux voir mes amis ! — allons, tu sais bien que tes amis sont morts… Ici, on ne pense qu'à se moquer des vieilles personnes. Rentrons ! Il lui prend la main et l'entraîne. On arrive à la maison. C'est un misérable logis d'une pièce, où s'entassent quelques meubles branlants. Une femme, courbée sur une bassine, est occupée à laver du linge. — entre père, entre ! Le vieillard refuse. — je ne veux pas, j'en ai assez de cette maison ! L'homme se montre brutal : — tu n'as pas le choix ! Il le fait entrer de force. — entre ! La femme se retourne. — Ton père a encore fait des siennes. Elle aperçoit le petit Hans et pousse un cri. — Mon Dieu, il est blessé ! L'homme la rassure. — Ce n'est rien… Elle regarde la blessure : — il saigne ! — Hans a reçu une pierre en voulant défendre son grand-père contre les vauriens qui le poursuivaient ! Elle prend le petit par la main, le traîne jusqu'au milieu de la pièce, mouille un linge et lui essuie le front. L'homme, lui, gronde le vieil homme qui ne semble pas comprendre ce qu'il lui dit. Il pousse parfois des ricanements mais son regard semble vide. La femme s'exclame : — Il ne sait plus ce qu'il dit ! — il va falloir le remettre à l'asile. — je l'y conduirait demain, en reprenant mon service, dit la femme. Elle s'occupe de nouveau de son garçon. Un garçon qui s'appelle Hans, Hans Andersen qui, dans quelques années deviendra l'un des plus grands conteurs du monde. (A suivre...)