Syrie : rencontre - L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe devait rencontrer aujourd'hui au Caire le chef de la Ligue Nabil al-Arabi avant de gagner Damas samedi pour «une tâche très difficile, un défi ardu», selon ses propres termes. M. Annan a des atouts: une stature d'ancien secrétaire général de l'ONU (1997-2006), des talents de médiateur et des prises de position critiques envers la guerre du Golfe et l'intervention de l'Otan en Libye qui lui valent d'être considéré comme un interlocuteur honnête, y compris par les alliés de Damas. Russie : interpellation - Des dirigeants d'opposition, dont le blogueur anticorruption Alexeï Navalny et le chef du Front de gauche, Sergueï Oudaltsov, ont indiqué ce matin avoir été relâchés, après leur interpellation la veille lors d'une manifestation contre la victoire de Vladimir Poutine à la présidentielle. Navalny et Sergueï Oudaltsov risquent une amende pouvant aller jusqu'à 2 000 roubles (environ 51 euros) pour infraction aux règles d'organisation d'un rassemblement public, selon des médias russes. De son côté, Ilia Iachine, un des dirigeants du mouvement d'opposition Solidarnost, également interpellé durant le rassemblement, encourt jusqu'à 15 jours de prison pour désobéissance aux forces de l'ordre. Lybie : appel - Le Premier ministre libyen par intérim, Abdel Rahim al-Kib, a appelé hier la «majorité silencieuse» en Libye à protéger l'Etat contre les «pseudo-révolutionnaires». «Il faut qu'il y ait une solidarité entre le gouvernement et le peuple», a déclaré M. Kib. «C'est à la majorité silencieuse de protéger les institutions de l'Etat, de combattre le chaos, de dire non à ceux qui usurpent les propriétés et les territoires appartenant à l'Etat, de rejeter les institutions non-étatiques», a-t-il poursuivi. Maroc : procés - Le procès en appel des neuf personnes déjà condamnées pour leur participation à l'attentat de Marrakech qui avait fait 17 morts en avril 2011 a repris hier avec la présentation d'une série de requêtes pour vices de forme par la défense. Les avocats des familles de victimes ont pour leur part dénoncé à cette occasion «l'attitude dilatoire des accusés et de la défense». La cour a décidé, au terme d'une séance marathonienne, de poursuivre les débats. La défense a réclamé hier la «nullité» des rapports d'audition de la police estimant que lors d'un procès en appel, la cour doit se baser «uniquement sur les déclarations des accusés fournies devant elle et non sur des propos recueillis sous la contrainte lors de l'enquête».