Grâce à un quintuplé historique de Lionel Messi, le FC Barcelone a surclassé, ce mercredi soir, le Bayer Leverkusen (7-1) et s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Pas de doute, l'Argentin est sur une autre planète. «Nous voulons irriter le Barça». Il faut croire que Stefan Kiessling n'est pas vraiment un grand devin puisque les joueurs de Leverkusen n'ont même pas réussi à chatouiller le FC Barcelone, ce mercredi en huitième de finale retour de la Ligue des champions (7-1). Face à l'armada offensive catalane, Lionel Messi en tête, les Allemands n'ont jamais existé, subissant la possession maladive des Espagnols (70% contre 30). Déjà largement battus sur leur sol à l'aller (1-3), les hommes de Robin Dutt ont littéralement sombré au Camp Nou. Et le bourreau du Bayer n'est autre que Lionel Messi, auteur d'un quintuplé (25', 42', 50', 58', 85'). A côté de ça, le doublé de Cristian Tello (55', 62') et la réduction du score de Karim Bellarabi (90') apparaissent évidemment dérisoires. Guardiola : «J'ai beaucoup de chance d'être l'entraîneur Messi» «Ce n'est pas facile de mettre cinq buts, je suis bien placé pour le dire, moi qui en ai marqué onze au cours de je ne sais combien d'années. Et en un match, Messi dépasse presque tous les buts que j'ai pu mettre en une carrière. Messi est le meilleur. J'ai beaucoup de chance d'être son entraîneur. C'est un joueur unique par son talent inné, mais aussi par sa mentalité de compétiteur qui tire le reste de l'équipe vers l'avant. Pour ce qui est de la suite de la compétition, nous verrons. Moi, j'espère seulement récupérer du monde, parce qu'actuellement les blessés nous laissent dans une situation limite». Dutt : «Le Barça est d'une autre galaxie» «Il n'y a pas de mots pour décrire Messi. C'est une classe à part. Sans Messi, le Barça est la meilleure équipe du monde, mais avec Messi, le Barça est d'une autre galaxie. Après le match, j'ai félicité Guardiola et je lui ai dit que j'étais presque sûr de les voir en finale à Munich. Quant à nous, cette défaite est de celle qui font mal. Il faut nous efforcer de l'oublier au plus vite pour nous recentrer sur la Bundesliga». Il est phénoménal ce Messi A l'occasion des 8es de finale retour de la Ligue des Champions, un homme s'est particulièrement mis en évidence : Lionel Messi. L'attaquant argentin est entré un peu plus encore dans la légende en inscrivant le premier quintuplé de l'histoire de la C1 lors de la gifle infligée par le FC Barcelone au Bayer Leverkusen (7-1). A seulement 24 ans, le triple Ballon d'Or, qui a déjà marqué 12 buts sur la scène européenne cette saison, affiche maintenant un total de 49 réalisations en Ligue des Champions. Les records n'ont sans doute pas fini de tomber. «Je suis content, c'est bien d'inscrire un quintuplé, mais l'important aujourd'hui, c'était de gagner et de nous qualifier pour les quarts. Maintenant, peu importe sur qui nous tomberons, ce sera très compliqué. Il ne reste plus que de bonnes équipes en lice. Nous savons qu'en Liga, cela va être compliqué pour nous mais nous voulons défendre notre titre en Ligue des champions et nous gardons aussi dans un coin de notre tête la Coupe du Roi». APOEL Nicosie 1 - O Lyon 0 (4-3 aux tab) Historique pour les Chypriotes Il aura fallu attendre les tirs au but pour voir l'APOEL Nicosie se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions aux dépens de l'Olympique Lyonnais, très décevant (1-0, 4-3 tab). Malgré une grosse ambiance au GSP Stadium, le début de match était assez brouillon. Jusqu'à l'ouverture du score rapide des Chypriotes. A la suite d'une erreur de Koné, Charalambides, côté droit, centrait dans le dos de Réveillère. Au deuxième poteau, Manduca reprenait instantanément et marquait de près (9'). Avant même le premier quart d'heure, l'APOEL revenait à hauteur de l'OL, vainqueur 1-0 à l'aller à Gerland. Après avoir éprouvé de grosses difficultés à entrer dans le match, les Gones sortaient peu à peu la tête de l'eau. L'APOEL restait néanmoins dangereux, à l'image de Charalambides qui trouvait le petit filet extérieur de Lloris. Le portier rhodanien sauvait ensuite les siens devant Solari. Au retour des vestiaires, l'OL échappait au pire quand Lloris était sauvé par sa barre sur une intervention de Cissokho. En deuxième période, les Gones brillaient encore par leur déchet technique mais parvenaient à atteindre la prolongation. La décision allait tout de même se faire aux tirs au but. Après des tentatives réussies de Källström, Lisandro et Gomis, Lacazette et Bastos manquaient la leur. Vainqueur 4-3 aux tirs au but, l'APOEL se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des Champions et écrit la plus belle page de son histoire. Garde : «C'est une très grosse déception» «Malgré quelques bonnes choses, nous avons manqué de consistance dans notre jeu dans ce match. Sans être maîtres du jeu, nous avons réussi à nous procurer quelques occasions mais nous ne sommes pas parvenus à marquer ce but après lequel nous avons couru tout au long de la partie. Nous avons manqué d'efficacité ou de je ne sais quoi. Le début de match, très mauvais, a été la clé de la rencontre. Nous avons paniqué défensivement, laissé des espaces, nous étions loin. Je ne peux pas l'expliquer, surtout après ce que nous avons vu sur la suite. Nous avons repris les choses en mains défensivement, heureusement. Nous avons dès samedi un match de Championnat très important contre Lille, qui est 3e et à qui nous aimerions bien reprendre des points. Il y a encore de belles choses à faire sur la fin de saison et notamment la finale de la Coupe de la Ligue et un quart de finale de Coupe de France. Quand on est professionnel, on se doit de relever la tête et de digérer». Jovanovic : «Quand on y croit, on peut y arriver» «Evidemment, c'est un grand moment pour l'histoire du club et le football chypriote. C'est un moment fantastique. C'était un rêve auquel nous ne pensions pas avoir accès au début mais quand on y croit, lorsque les joueurs y croient, dans un stade avec une ambiance exceptionnelle, on peut y arriver. Comme je l'avais dit lors de la conférence de presse d'avant-match, il nous fallait livrer de gros efforts pour nous qualifier. Plus le match avançait et plus nous avons pu y croire. Ce qui m'a satisfait le plus, chez les joueurs, c'est que sur 120 minutes ils voulaient sans cesse aller de l'avant dès la récupération du ballon. Nous avons été très forts mentalement. Même lors de la séance de tirs au but, ce sont eux-mêmes qui ont choisi les tireurs. Le plus important aussi a été d'avoir toujours pu afficher une bonne organisation et une certaine patience au niveau tactique». Manduca, le buteur providentiel «C'est difficile de dire ce que je ressens. Il y a un mois et demi, j'ai été opéré, et je ne savais pas si je serais rétabli à temps. Après l'opération, je ne pouvais même plus marcher. Mais j'ai demandé l'aide de Dieu et quelque chose de fantastique s'est produit ce soir. J'ai marqué encore une fois un but important. Cela me rend très fier et très heureux. C'est le plus beau jour de ma vie. Cette équipe est ce que nous en avons fait depuis la saison dernière. Nous l'avons construite match après match. Ce soir, des millions de personnes ont eu les yeux tournés vers l'Apoel, vers Nicosie et vers Chypre. C'est extraordinaire. En plus, nous avons toujours notre chance en championnat. C'est très important pour nous et surtout pour les supporteurs». FC Köln Podolski à Arsenal ! Ça y est, c'est fait. Après des mois de négociations avec son club de Cologne pour pouvoir s'arracher, après des semaines et des semaines de rumeurs incessantes qui l'envoyaient en Angleterre, après les échanges par SMS avec son collègue de la Mannschaft Per Mertesacker, Lukas Podolski et Arsenal ont enfin trouvé un accord. Selon bild.de, Prinz Poldi rejoindra les Gunners l'été prochain, contre la coquette somme de 13 millions d'euros. Un contrat d'une durée de quatre ans, à sept millions l'année, soit le double de ce qu'il perçoit actuellement sur les bords du Rhin. Pour la deuxième fois de sa carrière, Poldi quitte donc sa ville de coeur. Gageons qu'il y reviendra bientôt, ne serait-ce que pour le carnaval. Atletico Madrid Courtois vers le Real Madrid ? Transféré par Chelsea pour 9 millions d'euros cet été, les Blues ont directement prêté le jeune Courtois (19 ans) à l'Atlético Madrid, pour l'aguerrir avant qu'il puisse concurrencer Petr Cech, taulier des cages de Chelsea. Chez les Colchoneros, le belge a d'emblée relégué aux oubliettes le souvenir de David De Gea. Il y réalise une saison énorme, d'autant que sa marge de progression semble encore énorme. Du coup, Courtois pourrait prolonger son séjour dans la capitale espagnole, mais chez le grand rival du Real Madrid. D'après le quotidien As, les dirigeants de la Maison Blanche aimeraient recruter Courtois. Mais pourquoi transférer un gardien lorsqu'on possède déjà dans ses rangs le meilleur portier du foot mondial ? C'est que Casillas, véritable institution chez les merengues, facture déjà 31 piges. Pas tellement âgé pour un gardien de but… Mais le Real souhaiterait maintenir Casillas en éveil en le flanquant d'un concurrent valable.