Le coup d'envoi du «Panorama du film documentaire», une rétrospective des trente-deux documentaires produits dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», a été donné jeudi à Tlemcen, en présence de nombreux cinéphiles. L'objectif de ce «panorama» est de montrer ces productions cinématographiques au public et d'entamer leur promotion et leur diffusion, a indiqué M. Aït Oumeziane, chef de département du cinéma de cette manifestation, en ajoutant que ces films documentaires portant sur l'histoire, la culture, le patrimoine et les grandes figures de Tlemcen et de sa région «mettent en valeur la contribution de l'Algérie à la culture islamique». Cette rétrospective du film documentaire verra jusqu'au 20 mars courant la projection, de nouveau, de cinq films par jour en moyenne, et des prix seront décernés au meilleur documentaire, à la meilleure scénarisation et recherche historique et à la meilleure reconstitution historique. Un jury composé de cinq historiens et cinéastes se prononcera sur 32 films en compétition afin de décerner les prix précités. Deux autres documentaires sont en cours de montage, a-t-on indiqué. La cinémathèque de Tlemcen, qui abrite cette activité cinématographique, a été rouverte à cette occasion après des années de fermeture. D'une capacité de 532 places, cette salle, complètement rénovée par le ministère de la Culture à l'occasion de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», porte désormais le nom du défunt pionnier du cinéma algérien, Djamel Eddine Chanderli. Photographe et cinéaste passionné, Chanderli, par son engagement en faveur de l'indépendance nationale, avait fait de sa caméra une arme. D'aucuns le considèrent comme le père du cinéma algérien.