Nous apprenons ce samedi matin auprès de la cellule de communication du ministère du commerce que le ministre en charge de ce département Mustapha Benbada a déclaré qu'une nouvelle législation relative à la protection du consommateur a été consolidée par de nouveaux textes spécifiques aux additifs alimentaires. Le ministre a précisé selon notre source «qu'un retard a été enregistré dans la législation dans ce domaine, ainsi le décret de 1992 spécifiait les conditions requises des ingrédients alimentaires». Il est à signaler que l'industrie alimentaire a connu un important développement, notamment avec l'utilisation des méthodes technologiques modernes. De ce fait, notre source ajoute que «depuis un an et demi les services du ministère du commerce travaillent sur ce nouveau décret exécutif avec les différents responsables, experts, industriels, nutritionnistes, producteurs et associations de la protection du consommateur. Nous sommes arrivés mercredi passé à finaliser le projet de ces nouveaux textes», a précisé notre interlocuteur. Ce nouveau code alimentaire comporte pas moins de 25 articles et 1 500 autres en annexes, qui définissent avec précision les additifs autorisés ainsi que le seuil maximal toléré dans les produits alimentaires destinés à la consommation. Selon notre source, «certains additifs alimentaires sont très nuisibles et peuvent même être cancérigènes de par leur origine. Ces ingrédients ont été retirés tel que la tomatine, le cyclamate». Notons aussi que la mention hallal devient obligatoire dans les ingrédients des produits alimentaires afin de certifier leur conformité. Cette dernière est reconnue dans le code international. «tous les produits alimentaires doivent être contrôlés pour certifier leur conformité hallal, pour cela, la mention hallal constitue un engagement du fournisseur et du fabricant vis-à-vis du consommateur, l'introduction de cette notion dans le code alimentaire permet d'avoir un outil juridique dans l'éventualité d'informations erronées, car notre objectif est d'assurer une protection maximale du consommateur» dira le ministre.