Le 4e congrès national de chirurgie endoscopique a clos, dimanche, ses travaux à Alger. Au cours de ce congrès, les spécialistes algériens et étrangers ont débattu plusieurs thèmes liés à cette nouvelle technique chirurgicale. Organisée par la Société algérienne de chirurgie laparoscopique (Sacl), en collaboration avec la mediterranean and Middle Eastern endoscopic surgery association (Mmesa), cette rencontre scientifique a permis aux nombreux participants de traiter de plusieurs questions relatives à cette pratique, peu utilisée en Algérie. Contrairement aux précédents, ce congrès a permis à d'autres spécialistes d'y prendre part dans le but de généraliser cette technique médicale à travers l'ensemble des centres hospitaliers. «Notre satisfaction aujourd'hui est d'avoir reuni des chirurgiens de différentes spécialités comme la neurochirurgie et l'orthopedie», a indiqué le secrétaire général de la Sacl, Rostome Benhaizia. Les participants ont mis à profit ce congrès pour adopter, par ailleurs, quelques recommandations en vue de limiter au maximum les risques pouvant être engendrés par cette technique chirurgicale. A ce propos, ils ont proposé, par exemple, d'effectuer des contrôles radiologiques durant l'intervention qui doit être effectuée, insiste-t-on, par des chirurgiens formés en la matière. Outre des conférences académiques, suivies de débats et de projections vidéo, les organisateurs ont réservé des espaces à différentes sociétés nationales et étrangères pour exposer leurs produits et consommables médicaux. Introduite en Algérie en 1992, la chirurgie laparoscopique n'est pratiquée à l'heure actuelle qu'à l'hôpital Salim-Zmirli à Alger et chez quelques praticiens privés. Cette technique, expliquent les spécialistes, permet l'exploration en introduisant une caméra microscopique après une incision minime et nécessite l'emploi de matériels, sondes et instruments miniaturisés.