L'Expression: Sous quel signe abordez-vous cette conférence dédiée au regretté Bachir Mentouri? Pr Z. imessaoudène: Cette journée est organisée en hommage au regretté Pr Bachir Mentouri. C'est, en fait, le dixième anniversaire de son décès. Cette journée est aussi entièrement consacrée au traitement chirurgical du kyste hydatique qui a été un domaine d'intérêt particulier du Pr Bachir Mentouri. Une allocution d'hommage à ce maître sera prononcée, les expériences des différents services de la chirurgie à travers le territoire national seront également débattues. Il est question, plus précisément, de recentrer le débat sur les progrès qui ont été faits dans le domaine de la chirurgie destinée au traitement du kyste hydatique. Auparavant, cette maladie avait été traitée par la voie de laparotomie qui consiste à ouvrir carrément la cavité abdominale. Actuellement, ces progrès permettent un traitement laparoscopique. En d'autres termes, la chirurgie se fait avec une vidéo-assistée, mais aussi à l'aide de la radiologie interventionnelle. C'est-à-dire repérer les kystes hydatiques à l'aide d'échographie et procéder par la suite aux ponctions. Cette technique est-elle appliquée en Algérie et a-t-elle un effet positif sur la santé du citoyen? Le véritable traitement du kyste hydatique demeure, bon gré, mal gré, la prévention chez le citoyen. C'est très facile de faire la prévention, mais quant on a la maladie et qu'une personne est atteinte, le traitement par laparoscopie est nécessaire et d'un effet, certainement, positif pour le malade. Cela veut dire qu'il n'est pas nécessaire d'ouvrir la cavité abdominale et qu'il vaut mieux faire les explorations, usant de la solution laparoscopique à l'aide d'un dispositif optique et des échographies. Notre société organisera encore des séminaires sur cette question, destinés aux chirurgiens algériens. Nous organisons aussi des séminaires et des congrès maghrébins à l'instar du 35ème congrès maghrébin médico-chirurgical.