Résumé de la 96e partie - Poirot apprend que l'appartement de Mrs Charpentier est déjà occupé par un certain Mr Travers... Tous ces logements sont partiellement meublés, expliqua Mr McFarlane. — Et ils sont tous meublés de la même façon ? — Pas tous, non, mais nos locataires semblent préférer cet effet de boiserie qui est un excellent fond convenant bien aux tableaux. Poirot s'approcha de la fenêtre. — C'est d'ici ? — Oui. Il y a un balcon. Poirot se pencha au-dehors. — Sept étages... C'est haut. — La mort a été instantanée. Je suis heureux de pouvoir l'affirmer. Bien sûr, il peut s'agir d'un accident. Poirot hocha la tête. — Vous ne pouvez penser cela sérieusement, Mr McFarlane. Cette mort a été sûrement volontaire. — Ma foi, on préfère toujours suggérer une possibilité plus simple. Je crains que Mrs Charpentier n'ait pas été une femme heureuse. — Merci de votre compréhension. Je pourrai, grâce à vous, donner à sa famille en France un tableau très clair de ce qui s'est passé. En revanche, en ce qui le concernait, Poirot ne trouvait pas la situation tellement claire. Jusqu'ici, rien ne justifiait sa théorie voulant que la mort de Louise Charpentier ait été un événement important. Il répéta ce prénom : Louise... qui lui rappelait quelque chose, mais quoi ? Le chef inspecteur, Neele, assis derrière son bureau, l'air important et compassé, salua poliment Poirot et lui indiqua un siège. Dès que le jeune homme, qui venait d'introduire le visiteur, se fut retiré, l'attitude du policier changea. — Alors, que cherchez-vous à présent, vieux fouineur ? — Vous le savez déjà. — J'ai, en effet, rassemblé quelques faits, mais je ne crois pas qu'il y ait grand-chose pour vous dans ce trou-là. — Pourquoi dites-vous un trou ? — Parce que vous ressemblez exactement à un chat assis près d'un trou et guettant la sortie de la souris. Mais, si vous voulez mon avis, le trou est vide. Josuha Restarick jouissait d'une excellente réputation. Affaire de famille… jusqu'ici tout du moins, car Simon Restarick ne laisse pas d'héritier et Andrew n'a qu'une fille. Il existait aussi une vieille tante du côté de la mère, chez laquelle la fille d'Andrew vécut à sa sortie de l'école, après la mort de sa mère. Cette tante est décédée, il y a environ six mois. Légèrement timbrée, je crois... Elle appartenait à plusieurs sectes religieuses assez particulières mais pas dangereuses. Simon Restarick était le genre de businessman ordinaire. Sa femme le secondait sur le plan social. Ils s'étaient mariés assez tard. — Et Andrew ? — Andrew semble avoir souffert de la manie des voyages. Il n'est jamais resté longtemps au même endroit, errant à travers l'Afrique du Sud, l'Amérique du Sud, le Kenya et autres pays. (A suivre...)