Résumé de la 340e partie - Avec la planchette du ouij-da, deux collaboratrices de Harry Price arrivent à communiquer avec l'une des entités, qui, croit-on, hantent le presbytère. On sait qu'il s'agit d'une femme et qu'elle s'appelle Marie Lairre… — Dis-lui si elle est vivante ou morte ! En tremblant, Helen pose le bout de son doigt sur la main de la planchette qui se met à vibrer. — Note ! Son amie note fébrilement les lettres et bientôt elle forme des mots, puis une phrase. — Que dit-elle ? — Elle dit qu'elle est morte il y a des siècles ! — Serait-ce la fameuse religieuse, qui, au Moyen Age, est tragiquement morte sur les lieux où sera édifié le presbytère ? — Dis-lui s'il s'agit d'une religieuse… La planchette vibre. — Oui… Dans un autre message, elle dira que son époque est passée depuis longtemps et que son monde n'est plus. — Dites-nous qui êtes- vous réellement ? — J'ai brisé mes vœux et j'ai fui par amour… La manette du ouij-da va vibrer et les lettres tombent l'une après l'autre. Des mots et des messages se forment. C'est une véritable correspondance qui s'établit entre les trois femmes : deux femmes du XXe siècle et une femme du Moyen Age ! Ainsi, on apprend que Marie Lairre est française et résidait dans un couvent du comté, aujourd'hui disparu. Elle n'a pas été enlevée, ainsi que le veut la légende, par un moine, mais par un gentilhomme anglais, qui était follement amoureux d'elle. Il l'a enlevée et emmenée dans son manoir. Un jour, sans que l'entité le précise, il l'étrangle. Il enterre le corps dans la cave du château. Si le fantôme de Marie hante les lieux, c'est parce qu'il n'a pas reçu de sépulture convenable. A la place du manoir, un presbytère a été construit, mais le fantôme est resté. Les échanges s'intensifient. On demande à Marie Lairre pourquoi elle effraie les résidants du presbytère. — Ils me dérangent… — Vous aimez donc la tranquillité ? — Oui… Les va-et-vient m'incommodent… On lui demande pourquoi elle a agressé certains résidants. — Je ne fais jamais de mal aux vivants ! — Et les gifles, les blessures ? — Ce n'est pas moi ! — Alors vous n'êtes pas la seule à hanter ces lieux ? — Non… — Pouvez-vous nous mettre en contact avec les autres entités ? — Pourquoi ne le faites-vous pas vous-mêmes ? — Vous êtes mieux placée que nous pour le faire ! (A suivre...)