Résumé de la 31e partie n Harry Price s'installe au presbytère de Borley et il veut, avec un nombre de collaborateurs qu'il recrute par annonce, deviner le secret du lieu le plus hanté d'Angleterre. C'est donc Helen Glandville qui anime la première séance de ouij-da, pour connaître le passé du presbytère. Elle est secondée par une jeune personne qui va l'aider à manipuler la planchette. — On y va ? demande Helen — Oui, dit la jeune femme, émue… Les deux femmes posent le ouij-da sur une table.. — Il faut mettre le bout du doigt sur la «main». Chacune pose son doigt. — Juste une petite pression… Elles appuient mais la «main» ne bouge pas. — Il n'y a rien ! dit la collaboratrice — Essayons encore ! La manette bouge, cette fois-ci. Helen épelle les lettres, mais celles-ci ne forment aucun mot cohérent. — Essayons encore ! Les lettres se succèdent sans former de mots, on arrive ensuite à avoir des mots, mais ils ne forment pas de suites cohérentes… Brusquement, le levier se met à vibrer, sous la pression des doigts — Note, note ! dit Helen à son amie. La jeune femme épelle et note les mots, puis elle s'écrie : — J'ai une phrase ! — Une phrase, Tu veux dire une suite cohérente ? — Oui, écoute… Et elle lui lit cette phrase étonnante : «Je m'appelle Marie Lairre» — Marie Lairre ? Qui est Marie Lairre ? D'où as-tu tiré ce nom ? — Je ne sais pas ! Ce sont les lettres que tu as formées qui ont donné cette phrase ! La jeune femme enlève aussitôt son doigt du ouij-da ; — Moi ? Tu veux dire… — Tu n'as fait qu'actionner le levier… Et les mots se sont inscrits ! — Alors… Les deux femmes se regardent, émues. Elles sont en communication avec une «entité» qui s'exprime à travers le ouij-da ! — Vas-y, pose une question à l'entité! — Que veux-tu que je lui dise ? — Dis-lui qui elle est ! — Mais elle vient de me donner son nom… On sait que c'est une femme ! — Mais elle ne nous donne pas suffisamment de détail !