Perspective «Un système de surveillance maritime complètement automatique, couvrant tout le littoral national, est en voie de réalisation.» C?est ce qu?a indiqué le chargé de communication et de l?information auprès du Commandement des forces navales, Adlène Chérif, hier, à l?occasion des journées d?information sur le service national des Garde-côtes. Elaboré et prescrit par les Etats-Unis après le 11 septembre 2001, ce système maritime est une combinaison de radars et de moyens de transmission, visant des objectifs de surfaces maritimes et des bâtiments volant à basse altitude. Opérationnel à 100% au plus tard dans 5 ans, il vient renforcer les efforts de coopération internationale dans le domaine de la sécurité née d?accords auxquels adhère l?Algérie à l?image de la convention Solas ratifiée dans les années 1970. Toujours dans le domaine de la modernisation et de l?automatisation des systèmes, le centre national des opérations de surveillance et de sauvetage connaît une série de travaux visant à l?extension et à la modernisation du matériel afin de permettre une meilleure coordination dans les opérations de sauvetage. Une visite guidée dans cet établissement a permis un constat de l?état d?avancement des travaux. Le public a également pu s?en rendre compte grâce aux journées d?information des forces navales qui se sont déroulées du 27 au 28 du mois courant. L?événement a, par ailleurs, coïncidé avec le 31e anniversaire de la création du service national des forces navales qui a pour mission d?appliquer les lois et règlements maritimes et la prise en charge de tous les aspects liés aux affaires maritimes. Composé aujourd?hui de 4 000 éléments entre militaires et civils, il est divisé en 3 groupes de façade de gardes-côtes (Alger, Oran, Annaba) répartis en groupes territoriaux de gardes-côtes au nombre de quinze. Cette structure, outre sa mission de surveillance dans les approches maritimes et sur le littoral, se charge de la sauvegarde de la vie humaine, des intérêts économiques et scientifiques et du patrimoine historique de la sécurité des navires, la protection du domaine public maritime. Des missions sur lesquelles le public a pu avoir une idée plus précise grâce aux premières journées d?information «qui seront suivies d?autres», dira Adlène Chérif ajoutant que «cela entre dans le cadre de la promotion de l?action de communication avec le grand public».