Résumé de la 38e partie - Sabrina se marie. Sa sœur jumelle la félicite, mais elle ne manquera pas de lui décocher des flèches. Elle est plus que jamais jalouse d'elle. Messaoud va vite se révéler un époux merveilleux : il aime sa femme et fait tout pour lui plaire. Sabrina qui, au début, ne l'a pas épousé par amour, se met, elle aussi, à l'aimer. Peu à peu, Redouane quitte ses pensées. Deux années ont passé et le couple est plus que jamais uni. Une seule ombre au tableau : ils n'ont pas d'enfants. — Ne t'inquiète pas, dit Messaoud, ça va arriver en temps voulu ! Elle ne s'inquiéterait pas , si les parents du jeune homme ne l'importunaient pas. — Qu'attends-tu, lui disent-ils, pour soigner ta femme ! — Ma femme n'a rien, répète-t-il. Mais comme on le presse, il finit par emmener Sabrina chez un spécialiste. Il est surpris qu'on lui demande, à lui aussi, de subir des tests. Il se montre au début récalcitrant mais il finit par accepter. Et les résultats vont montrer que le problème provient de lui ! «Stérile ! Je suis stérile !» Sabrina est bouleversée : elle va le pousser à consulter d'autres spécialistes, à faire d'autres analyses, mais le résultat est le même : il souffre d'une stérilité sévère, voire incurable. Messaoud plonge dans un désespoir profond. — Nous n'aurons jamais d'enfants, dit-il. Et il ajoute, sur un ton lugubre : — Ensemble, mais toi tu pourras en avoir autant que tu en voudras ! — Si tu ne peux avoir d'enfants, je n'en aurai pas non plus ! — Sabrina, tu n'es pas obligée de rester avec moi ! — Je ne te quitterai pas, dit-elle. Il la regarde, ému. — Je sais que tu aimes les enfants ! — Eh bien, nous en adopterons ! Il va essayer de lui faire changer d'avis mais elle refusera de le quitter. Ses parents sont désespérés d'apprendre la nouvelle. Sa mère essayera de lui faire comprendre qu'elle peut refaire sa vie. — Je ne le quitterai pas ! dit-elle. — Pourquoi ? — Parce qu'il est bon avec moi ! Sa sœur, mise au courant, va se montrer odieuse. — Moi, je ne peux pas vivre sans enfants. Elle lui montre son fils, qui a maintenant quatre années. — Regarde comme il est beau ! Nous pensons, Redouane et moi, lui donner bientôt un petit frère ou une petite sœur ! Elle ajoute. — Et toi, petite sœur ? Tu comptes adopter un enfant ? Sa mère intervient. — Elle aussi, elle aura des enfants un jour. Il ne faut jamais désespérer… Dieu ne l'abandonnera pas si elle se montre patiente ! (A suivre...)