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Histoires vraies
La bombe (2e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 06 - 2012

Résumé de la 1re partie - Gustave De Ruyter est agressé par deux individus qui lui demandent le contenu du coffre-fort de son bureau de change...
Ah ! voilà qui est intéressant : un joli trousseau de clés. Tiens comme elle est belle celle-là. Ne dirait-on pas une clé de coffre ?
— Et alors, que comptez-vous faire ?
— Nous ? Strictement rien. Nous sommes arrivés. Tu vas avoir vingt minutes pour courir jusqu'à ton coffre, en prendre le contenu et nous le rapporter ici, dans la voiture... vingt minutes, pas une de plus.
— L'argent qui est dans le coffre ne m'appartient pas. De toute manière, ça ne tient pas debout ! Si je vais seul dans mon bureau chercher l'argent, qu'est-ce qui m'empêche d'appeler la police ?
— Oh ! mais nous avons tout prévu. On n'est pas des débutants.
Le petit blond à moustache brandit soudain une paire de menottes. Clic ! Le bracelet de métal se referme sur le poignet droit de Gustave.
— Qu'est-ce que vous faites ?
L'autre bracelet de métal est attaché à une chaîne. Au bout de la chaîne, une curieuse boîte qui paraît être en acier et dont le couvercle est maintenu fermé par un système tout à fait banal.
— Regardez, mon cher monsieur De Ruyter, quelle belle mécanique !
Le blond ouvre la boîte en acier. De Ruyter comprend qu'on, vient de lui attacher au poignet une bombe à retardement. Le système d'horlogerie qu'il aperçoit et la clé métallique sont tout à fait explicites.
— C'est… une bombe ?
— Exactement, tu as tout compris. Pour l'instant, elle est aussi inoffensive qu'un réveille-matin. Mais, quand je vais tourner la clé, le compte à rebours sera commencé et là il va falloir que tu battes des records olympiques de vitesse.
— Vous n'allez pas me laisser avec une bombe à retardement au poignet. Vous êtes des salauds...
— Salauds, oui, mais assez efficaces. On va arriver près de ton bureau, c'est l'affaire de trois minutes. Bon d'ici à ton bureau de change : cinq minutes, le temps d'ouvrir le bureau, deux minutes. Pas de problème d'ascenseur, puisque tout est au rez-de-chaussée. Ouvrir le coffre, trois minutes, prendre l'argent et le mettre dans le beau sac de toile fourni par la maison, trois minutes. Refermer les locaux, deux minutes, revenir jusqu'à la voiture au pas de charge, cinq minutes. Arrondissons à vingt minutes.
En disant ces mots le blondinet règle le système d'horlogerie sur vingt-cinq minutes :
— Tu vois, je suis bon prince, je te donne cinq minutes de plus. C'est parti. Dans vingt-cinq minutes tu es ici avec le contenu de coffre sinon : Boum ! Tu peux le faire. Tu vas le faire. Dès que tu reviens je remets la clé dans la mécanique et j'arrête tout.
Le véhicule tourne à droite. Mais là une mauvaise surprise les attend : la rue est barrée par toute une équipe de la voirie qui profite du fait que le quartier est vide pour effectuer un travail urgent. La voie prévue par les kidnappeurs pour s'enfuir est complètement obstruée. D'autant plus que d'autres voitures se sont prises au piège. Déjà il est trop tard pour faire marche arrière. De Ruyter se prend à espérer :
— Vous voyez, nous sommes coincés. Vite ! Arrêtez le système d'horlogerie sinon nous allons tous sauter ensemble.
Les trois bandits ne disent rien. Le chauffeur au crâne rasé examine la situation. Le blond lui lance :
— Et si on filait en passant sur le trottoir ? (A suivre...)


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