La mésentente n Le torchon brûle entre le président des Canaris, Mohand-Chérif Hannachi, et son défenseur international, Essaïd Belkalem. Les deux hommes se sont engagés dans un échange d'amabilités. La dernière déclaration d'Essaïd Belkalem, qui a révélé que sa blessure a été contractée à la JSK et non pas en Equipe nationale et que c'est à la JSK de lui payer les neuf mois de salaire, a fait réagir Hannachi. Ce dernier a répondu au joueur. Une réplique que l'axial international des Canaris n'a pas appréciée et à laquelle le joueur a riposté également. «Je n'ai fait que demander mon dû et c'est mon droit de le faire. Je ne vois pas ce que j'ai fait de mal pour me faire traiter de perturbateur. Encore une fois, je n'ai fait que relancer mes droits», dira Belkalem avant d'enchaîner : «Tous à la JSK savent que je suis un homme et que je ne suis pas quelqu'un qu'on peut manipuler et que mon amour pour la JSK ne date pas d'aujourd'hui. L'idée de quitter le club ne m'a jamais effleuré l'esprit. Je n'ai fait que dire ce que j'avais sur le cœur et personne ne m'a manipulé et d'aucuns ne pourraient le faire, car je suis un homme. Je n'ai jamais voulu verser dans la polémique et je n'ai pas tout dit, si ce n'est demander mon dû. C'est vrai que j'ai rencontré le président, mais je n'ai pas négocié avec lui. Nous n'avons discuté que quelques minutes sans plus. Je le dis et je le répète, aucun responsable ne m'a appelé. Pourtant, j'espérai régler ma situation après le match face à la Gambie, mais malheureusement rien n'y fut», ajoutera Belkalem avant de poursuive : «J'ai toujours affirmé mon souhait d'aller au bout de mon contrat avec la JSK, mais je me devais d'éclaircir certains points avec le président, ce que je n'ai pas encore fait, puisque je n'ai pas été convié pour en discuter. Les gens doivent savoir aussi que j'ai dû insister auprès de Hannachi pour qu'il me reçoive en décembre dernier. Il n'était pas certain que j'allais retrouver mon niveau et il me l'a clairement signifié en me disant que si je ne revient pas à mon niveau, il n'allait pas me payer. En dépit de tout cela, je n'ai rien voulu dire. Aujourd'hui, il a suffi que je réclame mes droits pour qu'on me prête l'intention de vouloir quitter le club. Je suis un enfant du club et de la région. Il ne pourra jamais se permettre de faire du chantage sur le dos de la JSK», précisera Essaïd Belkalem qui avertit : «J'exige mon argent avant d'entamer les négociations. Je ne suis pas un perturbateur encore moins quelqu'un que l'ont peut manipuler. Je ne fais que réclamer mes droits». M. K.