La Haye : Cour pénale internationale La Cour pénale internationale (CPI) a condamné ce matin à 14 ans de prison l'ancien chef de milice congolais Thomas Lubanga, pour l'enrôlement d'enfants soldats, prononçant ainsi sa première condamnation depuis son entrée en fonction à La Haye en 2003. Thomas Lubanga, 51 ans, dont la milice est soupçonnée du massacre de centaines de civils sur des bases ethniques - était jugé pour avoir utilisé des enfants soldats lors de la guerre civile en Ituri en 2002-2003 dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Une peine de trente ans de prison avait été requise le 13 juin par le bureau du procureur à l'encontre de l'accusé. La CPI, entrée en fonction en 2003, est le premier tribunal pénal international permanent chargé de poursuivre les auteurs présumés de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Syrie - Liban Des échanges de tirs nourris ont éclaté dans cette nuit des deux côtés de la frontière nord du Liban avec la Syrie, a affirmé ce matin un responsable des services de sécurité. Le responsable n'a pas fait état de victimes dans l'immédiat. Les échanges de tirs ont éclaté des deux côtés de la frontière nord du Liban avec la Syrie, «sur plusieurs points de passage illégaux», a-t-il été précisé. Il n'était pas en mesure dans l'immédiat de donner des détails sur l'identité des personnes impliquées, qui ont utilisé «des armes légères et moyennes". Par la suite, des obus se sont abattus sur le sol libanais. Congo Des troupes congolaises et des Casques bleus font route vers la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), placée sous haute surveillance dans la crainte d'une attaque de rebelles qui ont gagné du terrain ces derniers jours dans la province du Nord-Kivu, ont annoncé hier soir des responsables des Nations unies. Le Conseil de sécurité doit examiner aujourd'hui la situation dans cette province voisine du Rwanda, accusé de soutenir la rébellion, tandis que se tiendra demain mercredi à Addis-Abeba une réunion interministérielle des pays de la région des Grands lacs pour tenter de réduire la tension entre Kinshasa et Kigali. Ouganda Des milliers de réfugiés congolais fuyant les combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont afflué dans l'ouest de l'Ouganda, mettant à rude épreuve les services, ont rapporté hier les médias locaux citant le Premier ministre ougandais, Amama Mbabazi. Cité par le quotidien New Vision, M. Mbabazi a déclaré que «cet afflux épuisait les ressources de la prestation de services dans le district frontalier de Kisoro dans l'ouest du pays», ajoutant que la situation en RDC «est préoccupante dans le sens où les citoyens perdent l'occasion de vivre dans la paix, l'harmonie et le développement».