Résumé de la 2e partie n Tahar et Baya voudraient que leur fille épouse son cousin germain, ils ignorent qu'elle a un homme dans sa vie. Elle a mis sa jolie robe rouge décolletée, des sandalettes blanches et lâché ses cheveux. — Hou ! que tu es belle ! s'exclame sa jeune sœur Nadia. — Tu vas à un rendez-vous ? demande la seconde, Souad. Kenza a un sourire malicieux et répond sur un ton évasif : — Qui sait... Baya qui, de la cuisine, a entendu la conversation, arrive, le front plissé, prête à se mettre en colère. — Comment cela, tu as un rendez-vous ? — Je plaisantais, maman ! — J'aurais bien aimé que tu aies un rendez-vous, dit Baya, mais avec Kamel... Ce pauvre garçon t'a proposé de sortir avec lui à plusieurs reprises mais tu trouves à chaque fois des prétextes ! — Tu sais ce que je pense de Kamel, maman ! — Je le sais et je voudrais que tu changes d'opinion ! Kenza reprend sur un ton évasif : — Peut-être... — Accepte au moins de sortir une fois avec lui ! Vous ferez connaissance et tu verras qu'il n'est pas du tout déplaisant ! — Je n'ai pas dit le contraire, j'ai dit seulement que ce n'est pas mon genre ! C'est le genre de réflexion qui met Baya hors d'elle. — Ton genre, ton genre ! C'est sans doute ces petits voyous qui se mettent plein de gel dans les cheveux et qui marchent en se dandinant dans les rues, un baladeur à l'oreille ! C'est avec un garçon comme ça que tu voudrais sortir ? — Pas du tout ! — Alors, dis-moi quel est ton genre ? — Tu ne comprends rien à ce genre de choses, maman ! — Et toi, tu comprends tout ! Baya est en colère. Kenza s'esquive avant qu'elle ne lui interdise de se rendre au travail ! — Au revoir ! Avant de partir, elle dit à Nadia : — Dis à maman que je ne rentrerai pas à midi, je vais chez une copine qui fête son anniversaire ! — Tu n'as pas acheté de cadeau, dit Nadia. — Je le ferai à midi, quand je me rendrai chez elle ! Elle embrasse sa sœur et elle s'en va. — Elle m'a embrassée ! s'interroge Nadia, elle ne le fait que lorsqu'elle est heureuse, or maman vient de se disputer avec elle ! A suivre K. Yerbi