Le commissaire du Festival international de Timgad et directeur de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), Lakhdar Bentorki, a invité, hier, samedi, à Batna, les investisseurs privés et les médias à promouvoir cette manifestation annuelle. Animant un point de presse à quelques heures de la soirée de clôture de la 34e édition du festival, M. Bentorki a insisté sur le rôle de la presse locale et nationale dans la promotion des potentialités touristiques, culturelles et du patrimoine qui, selon lui, constituent autant d'atouts attractifs pour les touristes nationaux et étrangers. Il a déploré l'absence d'actions de sponsoring par les opérateurs locaux et le manque d'infrastructures d'hébergement et de restauration de qualité pour l'accueil des hôtes de la région. M. Bentorki a aussi regretté le fait que le théâtre de plein air qui accueille le festival ne soit exploité que dix jours seulement durant l'année bien que sa réalisation ait coûté plusieurs millions de dinars faute d'une dynamique culturelle permanente autour du site archéologique de Timgad. A une question relative à l'ouverture du festival aux artistes locaux, le commissaire du festival de Timgad a souligné que cette manifestation, la «seule à dimension internationale et à l'échelle nationale, impose, de par sa nature, d'accorder plus d'intérêt aux artistes étrangers». Il a assuré, toutefois, les artistes de la région de la disponibilité de l'ONCI à programmer une semaine de la chanson auressienne à Timgad. Notons que par ailleurs, l'artiste tunisienne Sofia Sadek, affiche de l'avant-dernière soirée du 34e festival international de Timgad (Batna), a entamé, dans la soirée de vendredi, son concert par une reprise réussie de Alf layla oua layla et Fi youm oua lila des grandes chanteuses Oum Khalthoum et Warda El-Djazaïria. Elle a ensuite enchaîné vendredi soir par une chanson pour l'Algérie à l'occasion du cinquantenaire de la fête de son indépendance Dzaïr, ya khadra ya baladi avant de gratifier son public de chansons au rythme léger et dansant puisés dans le patrimoine tunisien. La soirée s'est poursuivie par un cocktail algérien de chansons kabyle, chaouie, malouf, moderne et raï avec Youcef Dali, Farid Houamed, Abdelaziz Benzina et Zahi Cheraïti et Cheba Siham.