A la question si le CSA/MCA ambitionne de dissoudre le GSP, alors que le président-directeur général de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, déclarait lors de la cérémonie organisée en l'honneur de Taoufik Makhloufi, que le GSP continuerait ses activités, Brahmia a tenu à préciser : «D'abord, je ne suis pas mandaté par la Sonatrach puisque celle-ci a déjà mis en place un comité pour discuter et mener à terme ce dossier ; ensuite nous n'avons aucune ambition de dissoudre le GSP. En tant que Mouloudéen, je suis pour une fusion des deux entités.» Nous allons vers une fusion pour reprendre notre bien que nous avons perdu depuis 2008.» Pour étayer ses dires, Brahmia exhibe les statuts du CSA dont un article évoque la possibilité de fusion : «L'article 45 des règlements nous permet d'agir ainsi, et le tout se fera sous l'égide de Sonatrach. Sonatrach a décidé de devenir actionnaire majoritaire, et je pense que c'est la meilleure formule. La gestion du budget annuel qui sera alloué sera entièrement du ressort du groupe pétrolier. Fini le temps où l'argent était gaspillé à droite et à gauche», a-t-il ajouté. «Pour cela, je tiens à remercier le P-DG de Sonatrach d'avoir pris cette décision historique, d'autant que celle-ci concerne la reprise de tout le MCA. Ce ne sont pas quatre ans de séparation qui vont remettre en cause trente et un ans de vie commune. Certes, nous avons voulu à un moment donné cette émancipation du club, mais nous tirons aujourd'hui les enseignements de cette erreur. Il faut revoir sa copie en essayant de ne pas commettre les mêmes erreurs», avoue Brahmia qui se dit être un «repenti».