La famille de Diego Maradona recherchait fébrilement, hier, samedi, un centre de désintoxication acceptant de recevoir l'idole déchue du football argentin, qui doit d'abord vaincre son addiction à la drogue pour espérer surmonter ses graves problèmes de santé. «Claudia, s'il te plaît, dis-moi ce qui se passe», a mendié Maradona à son ex-femme, dans l'un de ses rares moments de conscience, selon le récit qu'en ont fait des sources médicales au quotidien Clarin. Claudia Villafane a alors éclaté en sanglots, ne pouvant expliquer à son ex-mari que cinq établissements argentins spécialisés dans la réhabilitation des drogués avaient refusé de lui ouvrir leurs portes. Maradona, qui avait fait un scandale jeudi soir, est maintenu sous sédation quasi permanente par les médecins de la clinique suisso-argentine pour l'aider à lutter contre les symptômes associés au sevrage de la drogue. Maradona ne veut pas entendre parler d'une hospitalisation dans un centre de désintoxication en Argentine. «Si le patient n'y est pas disposé, l'échec (de la désintoxication) est assuré», a souligné une source médicale. L'ex-numéro 10 argentin veut rentrer à la luxueuse propriété de General Rodriguez, à une cinquantaine de kilomètres de Buenos Aires, où il résidait avant son dernier malaise et où il a mené la vie la plus débridée, à l'origine de sa rechute ou repartir à Cuba, où il réside la plus grande partie de l'année depuis 2000, au motif officiel de se faire soigner pour son addiction.