Budget 3,75 milliards de dinars ont été affectés à la wilaya, à la faveur du programme complémentaire, pour le lancement de nouvelles opérations de développement. Ces opérations ont été retenues parmi les priorités et les besoins urgents de la wilaya et portent, entre autres, sur le lancement prochain des travaux de modernisation et d'élargissement des Routes nationales 81 et 20 pour 600 millions de dinars. L'extension du réseau de distribution de gaz naturel est prévue dans les localités de M'daourouch, Taoura, Merahna, Hedada et Drea, pour 492 millions de dinars. L'extension du nouveau centre universitaire de 1 000 nouvelles places pédagogiques et 1 000 lits (encore en chantier dans la partie ouest de la ville), a nécessité, pour sa part, 450 millions de dinars. La capacité initiale de cet établissement est de 2 000 places pédagogiques et 1 000 lits. Le secteur de l'hydraulique a reçu, de son côté, 400 millions de dinars, destinés à financer deux projets. Le premier porte sur la rénovation de l'ancien réseau d'alimentation en eau potable du chef-lieu de wilaya ; le deuxième concerne le prolongement (en béton armé) sur 700 mètres de la digue qui protège la ville de Souk-Ahras contre les inondations de l'oued qui la traverse. Pour ce qui est des Programmes communaux de développement (PCD), 884 millions de dinars ont été affectés en 2002 et 2003 au financement de 260 opérations, dont 100 en cours d'achèvement. S'agissant du Plan de soutien à la relance économique (Psre), 452 projets (dont 62 seront réceptionnés avant la fin du mois en cours) ont été inscrits pour un montant de 463 millions de dinars. La wilaya de Souk-Ahras a investi entre 2000 et 2004, tous programmes de développement confondus, plus de 19 millions de dinars, a rappelé la direction de la planification. La part du lion de cet investissement est revenue aux plans sectoriels de développement (12 milliards de dinars), suivis des programmes communaux de développement (3,3 milliards) et du plan de soutien à la relance économique (1,3 milliard de dinars). Le taux de consommation des crédits alloués durant cette période, hors programme complémentaire, a atteint pour l'heure, plus de 70%.