Parole - Toute l'opinion a retenu la phrase, devenue tout un programme, du nouveau Premier ministre, Abdelmalek Sellal : «Il faut nettoyer l'Algérie.» Les championnats des Ligues 1 et 2 professionnelles entament dès ce week-end la nouvelle saison 2012/2013, soit la troisième de l'ère professionnelle. Une entame qui sera marquée par des changements et de la contestation d'un grand nombre de clubs en raison de la situation financière problématique dans laquelle ils se trouvent. C'est, incontestablement, la faillite si l'on se réfère au statut des sociétés qui les gèrent et par rapport à la réglementation régissant le commerce. La menace de boycott du championnat est toujours brandie par le forum des présidents de clubs qui se sont réunis à deux reprises ces dernières semaines exigeant des pouvoirs publics une prise en charge effective de leurs doléances, surtout après la décision de la société Sonatrach de reprendre le MC Alger, le CS Constantine, le MC Oran et JS Saoura. Evidemment, les présidents de clubs, jouissant d'une certaine «notoriété» et s'appuyant sur leur poids populaire de leurs supporters se sentent à chaque fois forts et en mesure de faire pencher le plateau de la balance en leur faveur dans une espèce d'impunité qui ne dit pas son nom. Aujourd'hui, ils exigent même d'être reçus par le Premier ministre en personne qui, dès sa nomination, a lancé sa fameuse phrase : «Il faut nettoyer l'Algérie.» A comprendre : au sens large et figuré. Du coup, on aimerait bien que la campagne de nettoyage qui a commencé à Belouizdad, à Bachdjarah et dans les quartiers d'Algérie pour combattre le marché informel, ses ramifications et ses retombées, soit étendue au milieu du football où pullulent, outre les dirigeants sincères et les techniciens, les affairistes de tout acabit. Il n'est d'ailleurs un secret pour personne que le milieu du football algérien serve de blanchiment d'argent à certains, sinon comment expliquer le règne de la «chkara» et les sources de financement occultes qui viennent à la rescousse des dirigeants pour payer les transferts et autres privilèges octroyés. Et si l'Etat décidait sérieusement à mettre le nez dans la gestion des clubs, que ce soit du temps du CSA, où des bilans bâclés et fictifs passent comme des lettres à la poste au niveau de la DJSL des wilayas. Ne parlons pas du professionnalisme et des situations inadmissibles qui règnent au sein de Sociétés sportives par action (SSPA) créées dans la hâte avec l'argent des clubs sportifs amateurs. Des soi-disant actionnaires, qui ont pioché dans l'argent du CSA pour s'offrir des places au sein des conseils d'administration, viennent aujourd'hui exiger de l'Etat une aide en raison de «l'asphyxie» financière, alors qu'au même moment de vraies sociétés citoyennes créatrices de richesse et d'emploi sont dans l'obligation de se conformer aux strictes règles du marché et de gestion. L'outrecuidance des présidents de clubs est allée jusqu'à demander la non-application d'articles de loi contenus dans le Code de commerce pour leur éviter la faillite commerciale. Et donc, comme à l'époque des CSA où des clubs ont passé des saisons sans rendre des comptes, ils réussiront à imposer leur diktat. La tutelle peut commencer son opération de nettoyage, si la volonté existe vraiment, par demander juste les cartes grises des bus financés par l'Etat et dont l'argent a été détourné à d'autres desseins. Mais ne nous croyons pas trop à toutes ces gesticulations car le milieu du foot n'est pas facile à assainir. Ne dit-on pas qu'il est l'opium des peuples ? Jeunes Partenariat Milan AC - Excellence de Kouba L'école de football Excellence de Kouba passe sous la coupe du Milan AC, après avoir paraphé un contrat de partenariat avec le club lombard. L'accord, d'une durée de 7 ans pour démarrer, permettra à l'école de bénéficier d'une assistance technique et de la mise à disposition d'un formateur à plein-temps sur Alger. En échange, celle-ci devra se soumettre au cahier des charges du club italien en matière de formation et les meilleurs jeunes seront recrutés par le club de Silvio Berlusconi. Dans un premier temps, la détection concernera seulement les jeunes joueurs du centre du pays, le temps de mettre en place la structure, puis dans les années à venir, un gros travail sera fait au niveau du territoire national. AS Bari Ghezzal content d'avoir réussi ses débuts L'attaquant international algérien de l'AS Bari (Serie B italienne de football), Abdelkader Ghezzal, n'a pas caché sa satisfaction d'avoir effectué ses débuts avec l'AS Bari, face à Ternana (2-0). "Je suis très content d'avoir débuté mon premier match en championnat, nous sommes contents d'avoir gagné ce match. Nous avons un groupe stable avec de bons éléments", a affirmé le joueur, cité mercredi par le site Dzfoot. Annoncé sur le départ, Ghezzal n'avait pu trouver de terrain d'entente avec les clubs qui l'ont approché durant le mercato, notamment le club roumain de Cluj qui était intéressé de la venue de l'algérien à titre de prêt. L'ancien joueur de Levante (Liga espagnole) continuera donc l'aventure avec le club des Pouilles au minimum jusqu'au prochain mercato d'hiver. FC Grenade Yebda prochainement opérationnel Le milieu de terrain algérien Hassan Yebda, pensionnaire du club espagnol, le FC Grenade, devrait retrouver les terrains d'ici une à deux semaines. Gravement blessé en février dernier, suite à une déchirure des ligaments croisé, il devrait bientôt regagner la pelouse de Nuevo Los Carménes de Granada. Lors d'une conférence de presse, le directeur sportif du club, Juan Carlos Cordero, a confié aux journalistes ce retour, en précisant même qu'il pourrait être de retour parmi le groupe dès vendredi (demain). "Yebda est dans la dernière phase de récupération de sa blessure. Nous espérons que, dans les plus brefs délais, il soit en pleine forme pour contribuer aux maintien du club en Liga", a déclaré Cordero.