Rendez-vous - La 17e édition du Sila ouvrira ses portes le 20 septembre prochain. Cet événement, placé cette année sous le slogan «Mon livre, ma liberté», se prolongera jusqu'au 29 septembre. «41 pays prendront part à cette manifestation, y compris l'Algérie», dira Hamidou Messaoudi, commissaire du salon, lors d'une conférence de presse, hier. Et de poursuivre : «630 éditeurs seront présents, dont 250 maisons d'édition algériennes. Ils seront répartis sur une surface de 14 000 m2, soit trois pavillons dont le pavillon central.» «Cette année, le Salon s'inscrit dans les célébrations du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Le pays sera, à titre exceptionnel, l'invité d'honneur de ce Salon», a-t-il déclaré. Autrement dit, toute l'activité s'organisera autour de cet anniversaire commémoratif. En plus, ce sera l'occasion de passer en revue les 50 années de production et de création littéraire et également d'édition. Hamidou Messaoudi a, par ailleurs, estimé, que, cette année, le Salon connaîtra un afflux considérable de visiteurs. «Toutes les commodités ont été mises à leur disposition : un parking d'une capacité de 2 000 véhicules, un dispositif de communication destiné à aider les visiteurs à s'orienter, ainsi que des plans des pavillons disposés aux entrées et permettant la localisation des stands recherchés. De même, la sécurité des lieux et des personnes a fait l'objet d'un programme adéquat en plus du dispositif habituel du Palais des Expositions qui comprend une unité permanente de la Sûreté nationale et un poste de la Protection civile.» Interrogé sur le retour du salon à la Safex, après trois années de délocalisation (il avait été transféré à l'esplanade du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf), Hamidou Messaoudi répondra : «L'ampleur de la participation qui a fortement motivé le choix des Pins Maritimes s'est trouvé renforcée par la disposition de nouveaux modes de transport dans la capitale. Le métro et les lignes de transport par bus permettent, à partir de l'ouest et du centre d'Alger de rejoindre la ligne de tramway desservant le centre-est et l'est de la ville. Une station de tramway (station Foire d'Alger) se trouve à quelques mètres de l'entrée supérieure de l'ensemble du Palais des Expositions. A ce titre, l'Etusa qui gère le réseau traditionnel des bus de transport public s'est affirmé comme un partenaire pleinement engagé dans le SILA. Des navettes de minibus ont été mises en place par cette société à partir des gares routières principales de la capitale. Traditionnellement, le salon décerne un prix littéraire à un écrivain ou écrivaine pour l'ensemble de son œuvre. Cette année, ce ne sera pas le cas. «Cette année, on a été pris de court, mais dès l'année prochaine, le prix sera réintroduit», a-t-il promis. - Les organisateurs ont tracé un programme d'animation riche en activités. Il prévoit, outre des conférences, des tables rondes, des ventes dédicace ou des présentations de livres, un colloque international organisé en hommage à Assia Djebbar. Le colloque évoquera le combat pour l'indépendance à travers la littérature. A tout cela s'ajoute une série d'hommages, notamment à deux grands noms de la littérature algérienne. Il s'agit d'écrivains martyrs : Mouloud Feraoun et Ahmed Redha Houhou. Comme à chaque édition, le Sila met à l'honneur, et ce depuis 2009, les lettres africaines à travers un espace qui lui est spécialement consacré, et qui est «Esprit Panaf». Cette année, un programme spécial est tracé pour rendre hommage aux cinquante ans de littérature africaine, indépendante et ce, sous le slogan «Lettres d'Afrique». Le programme du 17e Sila s'est doté cette année d'un pôle cinéma organisé en partenariat avec la cinémathèque d'Alger qui abritera les projections. Du 22 au 27 septembre, les cinéphiles auront à découvrir les adaptations cinématographiques de romans algériens et étrangers sur grand écran dont le film Le pain nu de Mohamed Choukri. A raison de 3 séances par jour, la dernière projection, celle de 18h, sera suivie d'un débat autour du film projeté et cela en présence des invités du Sila.