Al Qaîda est allée jusqu'en Chine pour recruter des combattants. Ces derniers, selon un journal chinois, sont des musulmans de la province du Xinjiang, dans le nord-ouest de l'empire du milieu. Ils ont été vus en Syrie aux côtés des rebelles et des éléments d'Al Qaîda. Selon le même média, ces nouvelles recrues de l'organisation terroriste internationale ne sont pas nombreuses, mais il est tout de même autorisé de dire que le ver intégriste est déjà dans le fruit chinois. Cette information relayée par un titre de presse sérieux, si elle venait à se confirmer, apporte des éléments nouveaux à l'équation du terrorisme international. Une véritable grande inconnue en fait. L'entrée dans ce conflit mondial d'une population jusque-là insoupçonnée donne une dimension autre à Al Qaîda qui, de combattants arabes et d'Asie, parvient à toucher des zones censées être à des années lumières de l'idéologie islamiste extrémiste pour des raisons ethniques et historiques évidentes. Ce déploiement d'Al Qaîda fait ressortir la stratégie planétaire de l'organisation terroriste qui implante son venin partout où se trouvent des communautés musulmanes. Ainsi, après l'Afghanistan et le Pakistan, le Mali et le Nigeria, voici que le mal islamiste radical se répand même en Chine. Il n'est donc pas exclu de voir des jeunes musulmans d'Inde, d'Indonésie et de contrées très lointaines épouser les thèses criminelles d'Al Qaîda. Cette perspective, plus que dangereuse, mènera le monde directement vers un choc des civilisations, voire une troisième guerre mondiale. La raison tient dans la manipulation du fait intégriste par les politiques occidentaux et la gestion désastreuse dont ils ont fait montre par le passé et continuent de le faire avec la question du Mali, notamment. En un mot comme en mille, les puissances occidentales font partie des recruteurs d'Al Qaîda en accélérant le processus de radicalisation de jeunes musulmans partout où ils interviennent. Enfin, il est grand temps de changer de méthode de traitement de la question de l'islam radical, pour éviter un embrasement que personne ne pourra contrôler. Enfin de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.