Zones industrielles : réhabilitation Les zones industrielles bénéficieront prochainement d'un programme de réhabilitation que devra mettre en place un comité ad hoc, a annoncé, hier, samedi, à Rouiba (est d'Alger), le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. L'implication de tous les intervenants du secteur, en particulier les industriels, les entrepreneurs et les autorités locales est nécessaire pour remettre en état les zones industrielles, en particulier les réseaux de servitude, comme l'électricité, le gaz et l'assainissement, a souligné le ministre lors d'une visite d'inspection à la zone industrielle de Rouiba Réghaïa. Chérif Rahmani a appelé dans ce sens les futurs membres du comité ad hoc qui sera chargé de cette réhabilitation à écouter les industriels pour connaître leurs priorités afin de mettre en place les moyens adéquats pour encourager la production nationale. Combat féministe : recul Le combat des femmes connaît un recul sans précédent en Algérie, par rapport aux années écoulées, selon le sociologue, Nacer Djabi. Dans une déclaration à l'APS, en marge du colloque national sur le militantisme féministe organisé par l'association nationale Femmes en communication, M. Djabi a indiqué que le mouvement féministe algérien «connaît un net recul» par rapport aux années précédentes, du fait du manque d'encadrement et de l'absence des femmes actives au sein des associations féministes. Dans ce contexte, l'intervenant s'est dit «sceptique» quant à la capacité des mouvements féministes activant actuellement à défendre les droits de la famille et de la femme. Pour M. Djabi, le courant religieux «n'aide en rien la femme à activer au sein des mouvements féministes. De son côté, la présidente de l'association nationale Femmes en communication, Mme Nafissa Lahrèche, a souligné que le concept de militantisme pour la femme algérienne «a toujours été lié à la lutte pour la libération du pays, puis a été transformé en mouvement féministe appelant à l'égalité des sexes». Algérie - France : distinction Le militant anticolonialiste, Raymond Hannon, a été honoré, hier, samedi, par l'Algérie pour ses «nobles actions» envers la cause nationale qu'il a épousée dès son jeune âge en adhérant au Front de Libération nationale et en soutenant la lutte armée pour l'indépendance. Une attestation de reconnaissance, ainsi qu'une médaille honorifique lui ont été remises, au nom du président de la République, par le consul d'Algérie à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Visiblement ému, l'ami de l'Algérie a fait part de sa «modeste contribution» à la lutte du peuple algérien pour son indépendance. «C'était une guerre admirable qui a duré sept ans et demi. Je rends hommage aux centaines de milliers d'Algériens tombés au champ d'honneur», a-t-il dit, devant un parterre composé essentiellement de responsables consulaires algériens en Ile-de-France, d'anciens moudjahidine, d'élus locaux, de représentants du mouvement associatif et de membres de la communauté nationale établie en Seine-Saint-Denis. Université : infrastructures L'Algérie répondra à l'horizon 2020 à tous ses besoins en matière d'infrastructures universitaires, selon le ministre de l'Enseignement supérieur. Rachid Harraoubia a, en effet, affirmé hier, samedi, à Skikda, que son secteur sera doté, à l'horizon 2020, d'infrastructures suffisantes pour répondre à l'ensemble des besoins en places pédagogiques. La phase de construction des infrastructures universitaires «tire à sa fin en Algérie et devra laisser place à un autre défi, celui de l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur», a affirmé M. Harraoubia, faisant part de l'importance de ce nouveau chantier dans l'émergence d'une élite universitaire.