Attention n Tous les regards étaient braqués, jeudi, sur le siège de Sonatrach où l'on attendait l'annonce du nouveau conseil d'administration de la nouvelle entité rachetée par la société pétrolière. Après la cérémonie de rachat de la SSA/le Doyen par la Sonatrach, l'étape suivante devait être la mise en place du nouveau conseil d'administration qui devra gérer le club de football à l'avenir. Ce conseil devait être composé majoritairement de membres de la Sonatrach, dont le président, mais aussi par des représentants de la SSA/le Doyen. On a même avancé le nombre de trois et la date de jeudi 13 décembre pour mettre en œuvre tout cela. Mais il n'en fut rien. Pourquoi ? Plusieurs lectures sont faites pour expliquer les raisons qui ont poussé la firme pétrolière à temporiser encore pour ne pas s'embarquer dans une aventure et débuter une nouvelle ère avec, sur les bras, une nouvelle crise. En effet, si on se réfère aux déclarations du président-directeur général, Abdelhamid Zerguine, et les événements qui ont suivi la cérémonie de lundi dernier, quatre raisons seraient derrière ce report. La première, c'est la promesse faite par Zerguine de «travailler main dans la main pour permettre au club d'atteindre une grande dimension». Cela ne pourra se faire dans des conditions confuses et contentieuses. La seconde raison tient à une autre phrase prononcée par Zerguine lorsqu'il dira : «Je tiens à préciser que le développement ne touche pas que le foot puisqu'il y a d'autres disciplines qui évolueront sous le sigle du Mouloudia», reconnaissant ainsi l'existence d'autres sports qui représenteront le Doyen à l'avenir. Est-ce à dire qu'ils seront sous l'égide du CSA/MCA ou bien qu'ils naîtront d'une éventuelle fusion avec le Groupement sportif des pétroliers (GSP), un projet qui a été évoqué au début avant que des réticences n'apparaissent ? La troisième raison qui aurait concouru au report de la mise en place du conseil d'administration serait vraisemblablement liée au problème entre la SSA/le Doyen et le CSA/MCA, présidé par Amar Brahmia qui, selon Zerguine, «sera résolu dans les jours qui viennent». Quatrième raison, et elle est toujours liée au CSA/MCA directement, notamment après la sortie médiatique de son président et de plusieurs membres du bureau exécutif mercredi à l'hôtel Le Mouflon d'Or. La montée au créneau de Brahmia et de ses pairs n'aurait pas laissé indifférents les responsables de la Sonatrach qui n'ont pas cessé de faire des promesses en coulisses pour régler ce problème avec le club amateur qui agit dans la légalité à partir du moment où il a tous les documents délivrés par les pouvoirs publics. A. Salah-Bey