Evénement - Le luth sera l'instrument à l'honneur de la 7e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes qui se déroulera du 20 au 29 décembre. Y participera une vingtaine de formations en provenance du Maghreb, d'Europe et d'Asie et les récitals se tiendront à la salle Ibn Zeydoun (Office Ryadh el-feth). C'est ainsi que le luthiste syrien Muhammad Qadri Dalâl, le Français Antoine Guerber, les formations Farewell, Diabolus in musica ou encore l'instrumentiste allemand Michael Freimuth y seront à l'honneur. Chacun gratifiera le public de musiques anciennes tirées du patrimoine. Le Festival dont l'objectif est de pérenniser et de valoriser le legs musical ancestral, mettra, lors de cette présente édition, l'accent sur «la modernisation et l'évolution des musiques anciennes», expliquent les organisateurs. C'est ainsi que le Festival, dédiée aux musiques nobles, s'attellera, tout au long de ce rendez-vous et pour le bonheur des mélomanes, à mettre en exergue «des expériences comme celle des Portugais Pedro Joia et Ana Sofia Varela qui présentent une transcription innovante du patrimoine musical portugais ou celle de l'album Iranian Radif où Mehrabani a réintroduit le luth arabe longtemps banni des musiques anciennes perses». Outre les musiques anciennes issues d'Europe ou d'Asie, la musique andalouse, elle, occupera une grande place dans la programmation du Festival. C'est alors que les organisateurs s'y emploieront à illustrer «les liens entre les différentes écoles maghrébines de musique andalouse (marocaine, algérienne et tunisienne) qui seront représentées sur scène par l'Ensemble maghrébin». A cela s'ajoutera la participation des formations locales, ce qui donnera une grande diversité à la programmation musicale. Force est de souligner que le Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes tient, selon les organisateurs, à «allier authenticité et patrimoine dans le but de créer un espace de rencontre des civilisations et des cultures». «Il est appelé à demeurer fidèle à la fraternité internationale, à imprimer une dynamique saine d'un heureux partage, un lieu où chacun s'enrichit de la culture et de l'expérience de l'autre, où chacun prend conscience du trésor qu'il doit à l'autre et du privilège que chacun a de se reconnaître dans l'autre, un lieu où le langage universel prend tout son sens», soulignent-ils. Pour les organisateurs dont Rachid Guerbas, commissaire du Festival, cette manifestation a un double objectif. «Il s'agit d'abord de créer et de mettre en place une scène internationale qui réponde aux exigences artistiques et techniques de nos invités. Aussi, cette manifestation nous permettra-t-elle de voir le travail effectué par quelques associations musicales qui activent vraiment et portent haut notre héritage.» La 7e édition du Festival international de musique andalouse et de musiques anciennes, un événement musical de grande facture, qualifié d'espace privilégié des nobles convergences musicales et artistiques, promet d'être savoureuse et riche, de quoi ravir les mélomanes.