Décision - Ahmed Ouyahia a démissionné jeudi dernier, de son poste de premier responsable de cette formation politique. Dans son message aux militants du RND, M. Ouyahia a indiqué que sa démission prendra effet le 15 janvier, «de sorte à éviter, a-t-il expliqué, une longue vacance administrative du poste de secrétaire général, et en outre, à permettre aux bonnes volontés au sein du parti de se concerter avant la réunion du conseil, sur le choix d'un secrétaire général intérimaire». «Je démissionne également en ce moment précis car je suis convaincu que la poursuite de ma mission jusqu'à la tenue d'un 4e congrès ordinaire avant juin prochain, aura pour conséquence de faire perdurer un climat de tension qui n'est pas souhaitable», a-t-il fait savoir. Il a indiqué aussi avoir annoncé sa démission avant la prochaine session du conseil national, afin que cette instance «puisse mettre en œuvre les dispositions de l'article 46 du statut du parti, qui habilite cette instance notamment à désigner un secrétaire général intérimaire». « Ma décision sera peut-être amère pour certains parmi vous et je sollicite leur indulgence et leur compréhension, car ma démission n'est pas au service d'un agenda personnel comme pourraient le prétendre certains, son seul motif étant la préservation de l'unité de notre parti dont je demeurerai militant», a écrit M. Ouyahia. «Je démissionne également en ce moment précis car je suis convaincu que la poursuite de ma mission aura pour conséquence de faire perdurer un climat de tension qui n'est pas souhaitable», a-t-il fait savoir. «J'annonce cette décision directement aux militants car, conformément aux textes fondamentaux du Parti, (...) le conseil national n'est pas habilité à se prononcer sur mon mandat qui émane du congrès», a expliqué M. Ouyahia. Il a indiqué, par ailleurs, que la crise avait «entaché le climat et l'image» du parti lors du conseil national tenu à la fin mai 2012, soulignant, cependant, que la grande majorité des membres de ce conseil «avait fait prévaloir la sagesse pour permettre au parti de préparer sereinement sa participation aux dernières élections locales». «C'est d'ailleurs ce même souci qui m'a imposé le silence sur cette crise jusqu'à ce jour», a-t-il poursuivi. «L'objet de mon propos n'est pas de juger qui que ce soit, ni même de répondre aux attaques parfois blessantes dont j'ai été l'objet. Il s'agit pour moi en ma qualité de secrétaire général, de dresser des constats et d'en tirer quelques conclusions», a-t-il fait savoir.