Résumé de la 2e partie - Les actions de son grand-père Ramsès Ier et de son père, tous deux de brillants généraux et chefs d'armées, ont eu pour résultats de restaurer la puissance de l'Egypte. Il doit faire face à la menace dès le début de son règne. Face à cette situation Ramsès met sur pied une puissante armée, et établit son camp de base à Pi-Ramsès qu'il transforme en capitale de son empire. De nouveaux arsenaux y sont construits ainsi que de grandes écuries pouvant accueillir les milliers de chevaux nécessaires au fer de lance de ses troupes : les chars de guerre. Les vestiges de ces écuries ont récemment été identifiés sur le site de Qantir par une équipe d'égyptologues autrichiens dirigée par Manfred Bietak. Une fois les questions d'approvisionnement réglées, il manœuvre énergiquement en plusieurs campagnes pour s'assurer ses arrières en Syro-Palestine et poursuit son avance en attaquant la ville de Qadesh lors de sa 5e année de règne, mais ne remporte qu'une semi-victoire. Quittant l'Egypte par les Chemins d'Horus, voie jalonnée de forteresses protégeant la frontière orientale du pays, l'armée de Ramsès longe la Palestine faisant halte à Gaza, passe par Canaan puis pénètre au Liban, s'assurant au passage l'allégeance de ses vassaux dont Byblos restait toujours l'indéfectible allié. Puis Ramsès et ses troupes s'enfoncent dans les terres et prennent la direction de Damas afin de prendre le chemin menant à Qadesh. Les Hittites, de leur côté, avaient rassemblé une puissante armée de coalisés et s'étaient rassemblés dans la plaine de Qadesh, y installant leur camp et attendant l'arrivée de l'ennemi. Ils envoyèrent des éclaireurs qui furent interceptés par les Egyptiens et ramenés au camp de Ramsès. Ils informèrent le roi que les troupes de Mouwatalli se trouvaient au nord et n'osaient s'avancer vers Qadesh par crainte d'une confrontation avec les troupes égyptiennes. Conforté dans son avance et impatient de reprendre la citadelle autrefois conquise par son père, Ramsès saisit sa chance et ordonne à marche forcée que l'armée se dirige sans plus attendre vers la forteresse convoitée. Certain que les assiégés ne pourraient tenir longtemps face à sa puissante armée, il prend le risque de se détacher du gros de ses troupes. Le long cortège de soldats répartis en quatre corps d'armée s'étire alors sur la route. (A suivre...)