Apprentissage Le Centre d'information et d'animation de la jeunesse (Ciaj) de la wilaya a programmé des cycles de formation en informatique au profit d?un millier de jeunes pour l'exercice 2004. Ces formations sont constituées de quatre phases successives accueillant 250 jeunes chacune. Le Ciaj a inscrit également dans son programme des formations en langues, dont l?anglais. Deux groupes de jeunes bénéficieront, pour leur part, d?une formation en audiovisuel. Le Ciaj essaye d?adopter une démarche réfléchie en orientant les jeunes vers des activités qui correspondent à leur profil. A travers ces diverses activités culturelles, artistiques, de loisirs et de formation, le Ciaj ambitionne d?empêcher les jeunes, dont beaucoup sont touchés par le chômage, de sombrer dans la délinquance et d?être la proie des différents fléaux qui rongent la société. Pour plus d?efficacité, le Ciaj travaille en étroite collaboration avec le mouvement associatif local auquel il apporte un soutien constant en étant en contact permanent avec les associations. Ainsi, pas moins de 32 associations relevant de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) profitent des services proposés par le Ciaj et les structures de base qui en dépendent. Les localités enclavées de la wilaya de Constantine ne sont pas en reste, puisque cinq foyers de jeunes ont été ouverts à travers ces régions qui souffrent de l?isolement, à l'image de ceux de Farallah et d?El-Malha dans la commune d'Ibn-Ziad, ou encore de Kef Benhamza et de Aïn El-Kebira dans celle de Messaoud-Boudjeriou. Le problème qui se pose pour ces foyers se situe au niveau de l?encadrement. «Les activités de ces foyers souffrent néanmoins d'une insuffisance d'encadrement due à l'absence de postes budgétaires», a révélé à ce sujet le directeur du Ciaj de Constantine. Des insuffisances qui n?entravent pas outre mesure les activités de ces structures, qui continuent à offrir diverses prestations à la jeunesse de la région. Le Ciaj souhaiterait prendre davantage d?initiatives et ses encadreurs faire davantage preuve d?innovation, mais butent sur l?écueil de l?exiguïté qui freine leur élan. Qu'à cela ne tienne : les responsables, dont l'ambition première est de prendre en charge le maximum de jeunes, assurent des stages au profit du Centre national de formation supérieure des Cadres de la jeunesse et des sports (Cnfs/Cjs), des centres de formation professionnelle et de l?université Mentouri. Pas moins de 26 stagiaires subissent présentement une formation adéquate dans les domaines de l'informatique, de la gestion et de la comptabilité. Le directeur du Ciaj a déploré le grand handicap relatif à la faiblesse du budget de fonctionnement du centre, dont 90% sont absorbés par la masse salariale.