Terminus. L'aventure des Tunisiens s'est achevée sur une fausse note évidemment. On attendait beaucoup mieux de l'équipe de Tunisie lors de ce dernier match de poule. Nous avons rêvé, toute la Tunisie a rêvé en repensant au scénario de 1996. La déception a été au bout du chemin. Encore une fois aussi, Sami Trabelsi a fait des siennes. Il s'est confiné dans son entêtement à aligner la formation qu'il voulait. La veille du match, les nouvelles d'Afrique du Sud nous apprenaient que Msakni, grippé, ne serait pas au rendez-vous et que Zouhaïr Dhaouadi le remplacerait. On avait donc pensé que ce dernier serait le joueur de couloir à gauche et que Saber Khelifa serait l'avant-centre nominatif. Il ne restait donc plus qu'à trouver le bon numéro sur le flanc droit de l'attaque pour équilibrer l'équipe est profiter des passes de Darragi. Le choix de Sami Trabelsi s'est de nouveau porté sur Msakni qu'il a tenu à repêcher et sur un «bleu», Khazri en l'occurrence, qui n'était pas habitué à ce genre d'ambiance, prouvant aussi qu'il ne s'est pas totalement acclimaté au sein du groupe. Encore une fois aussi Sami Trabelsi a ignoré Wissem Ben Yahia qui a pourtant disputé toutes les rencontres de préparation mais que le sélectionneur national a oublié dans ses plans, alors que Traoui errait comme une âme en peine sur le terrain.