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La langue française d'abord
Publié dans Info Soir le 16 - 03 - 2013

Règle - Quelle que soit la classe où l'on use ses fonds de culotte, l'enseignement du français était une priorité à l'école.
Le système scolaire de l'école Jules Ferry qui n'a pas pris une ride jusqu'aux années 60, était divisé en trois cycles. Le premier cycle allait de la classe enfantine ou d'initiation jusqu'à la fin de l'école primaire. Il était considéré comme un premier degré d'instruction. Il était suivi par un second degré qui allait de la 6e des collèges jusqu'à la 3e avec éventuellement le diplôme du BEPC à la clef.
Le second cycle, en revanche, allait de la seconde à la terminale avec éventuellement là encore deux diplômes d'importance, la première partie du baccalauréat que l'on passait en fin de première et la seconde partie du baccalauréat à la fin de la terminale.
Il n'y avait que trois façons à l'époque de passer cette deuxième partie, soit en passant par la classe maths élem. (bac mathématiques élémentaires) soit en passant par une classe sciences ex. (bac sciences expérimentales) soit en passant tout simplement par la filière traditionnelle, le bac philo ce qui suppose une formidable connaissance en grec et en latin et, bien sûr, en philosophie. Il existait enfin un troisième et dernier cycle celui de l'université. A titre de référence par rapport à l'ancien cursus, les futurs bacheliers en France peuvent aujourd'hui choisir toutes les filières possibles et imaginables pour leur examen : cinéma, mise en scène, optométrie, patrimoine, etc. Mais pour revenir à l'école primaire coloniale, les élèves, en fin d'année, ne pouvaient accéder à la classe supérieure que par un examen sanctionné par le directeur de l'école.
Pour passer d'un CE première année à un CE deuxième année (cours élémentaire 1re année et cours élémentaire 2e année) l'élève de 7 ans devait réussir obligatoirement son examen de passage. En cas d'échec, il redouble et en cas de deuxième échec il est mis à la porte. Même chose pour passer du cours moyen première année au cours moyen deuxième année. Là les élèves sont scrupuleusement triés en fin d'année. Ceux qui ont réussi au concours de 6e sont dirigés vers le collège le plus proche, ceux qui ont échoué sont alors divisés en deux groupes : les plus jeunes sont autorisés à redoubler l'année pour pouvoir repasser le concours et les plus âgés sont orientés vers ce qu'on appelle la classe supérieure; mais quelle que soit la classe où l'on use ses fonds de culotte, l'enseignement du français était une priorité à l'école. Il fallait, coûte que coûte, que l'indigène ne parle et ne pense qu'en français pour lui faire oublier sa langue et si possible sa culture.


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