Constat Il n?y a même pas de police communale pour faire respecter les règles de salubrité publique. Cet état de fait est dressé régulièrement par les autorités de la wilaya, au cours des réunions périodiques avec les élus locaux. Dans la majeure partie des cas, la gestion de ces problèmes relève des missions de l'APC et de certains services publics, notamment au niveau des grandes communes. Cependant, les problèmes perdurent, suscitant des réactions de la part des citoyens. Les atteintes portées à l'hygiène publique et à l'environnement, aussi bien par la multiplication de décharges sauvages que par la défaillance des services de nettoiement comme à Blida et Ouled Yaïch, sont dues, selon certains responsables d'APC, au manque de moyens matériels et humains. De nombreux citoyens déplorent «l'absence d'une police communale chargée de faire respecter les règles de salubrité publique». Cet état de fait «encourage» certains transporteurs, venant parfois de wilayas limitrophes, à déverser leurs chargements d'ordures et autres gravats dans la nature, malgré les instructions données aux services concernés pour sanctionner les contrevenants. De tels agissements, en l'absence de toute opération de contrôle, ont engendré une prolifération de décharges sauvages le long des axes routiers. Les tronçons Frantz-Fanon - Attatba et Bouarfa - Haï Driouch, pour ne citer que ceux-là, sont envahis de gravats et de toutes sortes de détritus. Par ailleurs, la lutte contre les moustiques, qui envahissent les grands ensembles urbains à l'approche des grandes chaleurs, semble abandonnée et les quelques opérations sporadiques de «démoustication» demeurent sans effet. L'absence d'entretien des vides sanitaires des immeubles, qui sont des foyers potentiels pour les moustiques, contribue à la prolifération de ces insectes dans les cités. Autre plaie pour les agglomérations et calvaire pour les automobilistes : les travaux d'excavation effectués à travers les chaussées par les différents services (P et T, Sonelgaz, Epem?) sont souvent laissés en souffrance, en dépit de la réglementation stricte dans ce domaine qui fait obligation d'une rapide remise en l'état. Toujours en matière de circulation routière, une grande anarchie règne au centre-ville en raison de la désorganisation manifeste qui caractérise le transport public au chef-lieu de wilaya. Ainsi, le plus souvent, certaines lignes sont desservies au détriment d'autres, ce qui cause bien des désagréments aux automobilistes, pris dans d'inextricables embouteillages.