Le comportement immoral et scandaleux de certains cheikhs des monarchies féodales du Golfe continuent de faire les beaux jours de la presse à sensation. L'un des membres les plus influents de la famille royale saoudienne avait misé, en 1994, en plein choc pétrolier, plusieurs millions de pétrodollars sur un numéro dans un casino en France avant de quitter la table sans même attendre le résultat de sa mise. Des «faits divers» qui relèvent du crime contre l ́enfance sont, en outre, couverts par la justice de ces bailleurs de fonds qui financent le «respect des droits universels» au Maghreb et au Sahel. Des fillettes de moins de dix ans ont été achetées en Inde par des émirs pour enrichir leurs harems. Une enfant asiatique du même âge est violée par un prince saoudien. La justice prononce le non-lieu dans ces affaires de crime d'un autre âge. Un mannequin espagnol drogué et violé à Malaga par un milliardaire saoudien, ami de la monarchie espagnole. Ce dernier gagnera son procès sans même avoir été mis en examen. Mains coupées au Sahel, enfants violées dans les harems du Golfe, financement du «djihad» qui ne fait pas de quartier, appels aux meurtres des dirigeants arabes lâchés par leurs alliés occidentaux, comportement immoral et scandaleux de certains émirs, la propagande anti-islam a de quoi s'alimenter pour vendre la plus sombre image des musulmans et faire l'amalgame entre Islam et terrorisme, et islam et dépravation.