Les Emirats - Les Emirats arabes unis ont annoncé ce matin avoir démantelé une cellule d'Al-Qaîda formée de sept ressortissants arabes qui planifiaient des attentats dans ce richissime Etat pétrolier du Golfe. C'est la première fois que les autorités de ce pays, où aucun attentat lié au terrorisme n'a été signalé, annoncent avoir arrêté des membres d'Al-Qaîda. En décembre 2012, elles avaient indiqué avoir démantelé une cellule formée de Saoudiens et d'Emiratis qui planifiaient des actes «terroristes» dans les deux pays. «Les services de sécurité ont arrêté les membres d'une cellule terroriste relevant d'Al-Qaîda qui planifiaient des actes portant atteinte à la sécurité du pays et de ses habitants, Emiratis et étrangers». La population des Emirats est formée à plus de 85% d'étrangers, notamment Asiatiques, mais également Arabes et Occidentaux. Yémen - Un chef local d'Al-Qaîda et quatre de ses partisans ont été tués lors d'attaques menées par un drone, probablement américain, dans le centre du Yémen. Le drone a attaqué à deux reprises, hier soir, une voiture transportant des membres d'Al-Qaîda. Les Etats-Unis sont les seuls à disposer de drones dans la région, où plusieurs attaques ont visé depuis le début de l'année des membres d'Al-Qaîda dans la péninsule arabique. «La voiture a été touchée de plein fouet et a pris feu. Parmi les morts figure Hamid Radman, alias Abou Oussama, un chef local d'Al-Qaîda, ancien officier de police et vétéran d'Afghanistan. Washington - A Guantanamo, la grève de la faim, en cours depuis le 6 février pour certains détenus, s'est encore étendue : elle était suivie mercredi par 52 prisonniers sur 166, dont 15 sont désormais nourris de force, a annoncé un porte-parole militaire de la prison. Le dernier bilan fourni vendredi par le capitaine Robert Durand était de 43 grévistes de la faim, dont 11 étaient alimentés par des tubes reliés à l'estomac. Selon les avocats, une centaine des détenus les plus conciliants participent au mouvement, déclenché le 6 février quand des corans avaient été examinés d'une manière que les prisonniers ont perçue comme une profanation religieuse. Mais selon leurs défenseurs, c'est leur détention illimitée depuis 11 ans, sans inculpation ni procès, que dénoncent la plupart des protestataires. Sahara Occidental - Des délégués de la Plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui ont été reçus, hier soir, en audience par un représentant du groupe socialiste de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française. Cette audience s'est déroulée alors qu'une manifestation de soutien à la cause sahraouie se tenait, à initiative de la Plateforme, à proximité du siège de l'assemblée. L'audience a porté sur les mots d'ordre de la manifestation, à savoir la situation des prisonniers politiques sahraouis et le référendum d'autodétermination au Sahara occidental. La question du respect et de la surveillance des droits de l'homme dans le cadre de la Mission des Nations unies a également été discutée.