Birmanie : position - En refusant de condamner les attaques contre les musulmans, l'opposante birmane, Aung San Suu Kyi, a perdu un peu de son aura auprès des défenseurs internationaux des droits de l'Homme, mais cette stratégie lui évite certainement de s'aliéner son propre peuple avant les élections de 2015. Près d'un mois après des émeutes entre bouddhistes et musulmans qui ont fait 43 morts dans le centre du pays, l'ancienne prisonnière politique devenue députée, a exprimé sa compassion envers les musulmans, largement visés par ces violences qui ont détruit mosquées et maisons. Mais Suu Kyi, membre de l'ethnie majoritaire bamar, qui fait face à une certaine méfiance des minorités, n'a pas clairement condamné les violences contre les musulmans, ni les discours de haine des moines bouddhistes extrémistes. Palestine : bouclier humain - Un jeune Palestinien a été exhibé, les mains menottées par des gardes-frontières israéliens, une ONG les accusant hier samedi de l'utiliser comme «bouclier humain». L'ONG Defence for Children International-Palestine section (DCI) a posté une vidéo de 76 secondes sur YouTube montrant des gardes-frontières en train de sortir un jeune Palestinien de leur jeep blindée puis le forcer à marcher à côté d'eux, les mains menottées au-dessus de la tête. L'incident s'est produit vendredi à Abou Dis, un quartier palestinien à la périphérie de Jérusalem-Est annexée par Israël. Venezuela : contestation - L'audit des urnes après l'élection présidentielle au Venezuela ne reviendra «en aucune façon» sur les résultats qui ont donné la victoire à Nicolas Maduro, a déclaré, hier, samedi, la vice-présidente du Conseil national des élections (CNE) Sandra Oblitas. «Le CNE a proclamé des résultats électoraux et quiconque est en désaccord avec ceux-ci peut les contester devant les instances compétentes, ce n'est pas à l'audit de donner des résultats différents», a ajouté la vice-présidente. Nicolas Maduro a été proclamé vainqueur des élections du 14 avril avec une marge de 1,8 %, ce qui a incité l'opposition à exiger un nouveau comptage des bulletins de vote, et provoqué des manifestations qui ont fait huit morts. La «Défenseuse» du peuple vénézuélien, Gabriela Ramirez, proche du gouvernement, a dénoncé les actes de vandalisme de l'opposition visant des dispensaires. Bahreïn : manifestation - Des manifestants chiites ont bloqué, ce matin à l'aube, des routes de Bahreïn et des heurts les ont opposés à la police, mais les autorités ont assuré que toutes les mesures avaient été prises pour garantir le déroulement sans incident du Grand prix de F1. Dans la nuit, la police a dispersé à l'aide de grenades lacrymogènes des manifestants qui protestaient dans plusieurs villages chiites contre la «Formule du sang» comme ils ont baptisé la course. L'opposition chiite a intensifié sa mobilisation à l'occasion de la tenue du GP, réclamant des réformes politiques, mais le Collectif du 14 février, un groupe radical qui mobilise via les réseaux sociaux, appelle à la chute du régime.